On connaît la maxime : « Trop grandes pour faire faillite » (’Too Big To Fail’). La manière dont les gouvernants ont géré la crise provoquée par les banques a débouché sur une nouvelle doctrine qui peut être résumée par : « Trop grandes pour être condamnées » |1|. Ou « Trop grandes pour être emprisonnées »
Le 26 fevrier, les autorités provisoires ukrainiennes ont sollicité un prêt du FMI pour pouvoir rembourser la dette du pays dans les délais, soit 13 milliards de dollars rien que pour cette année.
Les banques sont les principaux acteurs sur le marché des devises. Elles entretiennent une instabilité permanente des taux de change. Plus de 95 % des échanges de devises sont de type spéculatif.
Le 13 février, la commission du Parlement européen en charge du commerce international a donné son feu vert pour que l’Union européenne (UE) accorde un prêt de 300 millions d’euros à la Tunisie sous certaines conditions. Le gouvernement tunisien doit, selon le projet de résolution adopté par cette commission du Parlement européen, appliquer à la lettre les mesures d’austérité dictées par le FMI.
Fin janvier 2014, Michel Barnier, commissaire européen en charge des banques, a rendu public une proposition de réforme qui concerne en pratique les 30 établissements bancaires européens les plus importants (1). Les banquiers ont poussé des cris d’orfraie car la Commission propose de forcer certaines banques à cantonner les opérations de trading les plus risquées dans une filiale ad-hoc
Ce mercredi 5 février se tient à Bruxelles une nouvelle rencontre internationale des « donateurs » pour la reconstruction et le développement du Mali. L’objectif est d’assurer le suivi de l’« aide » de 3,25 milliards d’euros annoncée en mai 2013 par 80 pays et les 28 organisations internationales.
Ce livre1 court (115 pages) est particulièrement intéressant pour les informations qu’il contient et pour les débats qu’il ouvre avec ses propositions.