Le coup d’État contre le gouvernement du président chilien Salvador Allende qui a eu lieu le 11 septembre 1973, a brutalement et violemment fermé la voie que plusieurs pays d’Amérique latine étaient en train de construire vers un État-providence et la souveraineté sur leurs ressources naturelles.
« Le système dette creuse les inégalités. Si la dette financière est l’un des piliers du capitalisme, l’utilisation du concept de dette à d’autres fins pourrait fissurer ce système et provoquer l’effondrement des fragiles fondations qui le soutiennent encore. »
Le fonds de garantie des dépôts bancaires des États-Unis dispose-t-il de suffisamment de moyens pour faire face à une grande crise bancaire ? Et qu’en est-il en Europe ?
« Annuler la dette avec en compensation un ensemble de mesures pour sauvegarder la biodiversité de l’archipel des Galapagos, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO » est un « green deal hors norme », « une solution pour les pays à bas et moyens revenus surendettés comme l’Équateur », selon l’article de Julien Bouissou publié dans le Monde du 18 mai 2023.
Au fil de cette interview menée par Sushovan Dhar, Éric Toussaint analyse et décortique l’aide accordée à l’Ukraine depuis le début de l’agression russe.
Le vendredi 28 avril 2023, l’agence de notation financière Fitch a dégradé la note de la France. Ceci est l'occasion de revenir sur le rôle des agences de notation.
Les échanges de dettes contre nature font leur grand retour. Outre les problèmes de transparence et de souveraineté qui les entourent, ceux-ci ne font que perpétuer la logique de la dette.
Comme l’expliquait François Ruffin lors d'une intervention télévisuelle, le sens de l’Histoire irait vers une réduction du temps de travail proportionnelle aux gains de productivité. C’est du bon sens. Mais le bon sens a rarement été le moteur de l’histoire. L’amélioration des conditions de vie sont des droits arrachés de haute lutte. Le bon sens n’est autre que le résultat de rapports de force entre les plus privilégié·es et les travailleur·euses, entre ceux qui vivent de leur capital et ceux qui vivent de leur travail.
Il n’est pas possible de s’intéresser aux politiques de la Banque mondiale ou à l’émancipation des peuples sans prendre en compte les enjeux de genre, eux-mêmes imbriqués avec d’autres systèmes d’oppression et rapports sociaux inégalitaires.
Le présent texte montre qu’il est parfaitement possible de répudier des dettes qui sont considérées comme illégitimes ou odieuses sans que cela entraîne durablement des conséquences néfastes, au contraire. L’idée selon laquelle un pays qui répudie une dette sera boycotté par les prêteurs est infirmée par la réalité.