Lorsque nous entendons parler de dette publique et de pensions en même temps, c'est généralement pour entendre dire qu'il y a une dette cachée, implicite, dont nous ne soupçonnons pas l'immensité. Non, évidemment, pas la dette écologique que les générations futures vont devoir payer au prix fort (par exemple), mais bien le vieillissement de la population qui, si on ne fait rien, va nous entraîner dans un gouffre sans fond en termes de finances publiques.
Alors que les grands argentiers se réunissent à Washington pour les Assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale du 11 au 13 octobre, le CADTM en collaboration avec les réseaux travaillant sur la dette (Jubilé Sud, Eurodad, Afrodad, Latindad, Jubile USA) ainsi que les mouvements sociaux qui luttent contre les plans d’austérité à l’échelle mondiale, appelle à une grande mobilisation contre la dette illégitime durant la Semaine d’action contre la dette et les Institutions financières internationales qui se déroulera au niveau mondial du 8 au 15 octobre.
En 2014, la Banque mondiale et le FMI auront 70 ans d’existence. En octobre 2013, elles tiennent comme d’habitude leur réunion annuelle à Washington. De nombreuses organisations, dont le CADTM, appellent ensemble à une semaine d’action contre la dette illégitime et les institutions financières internationales qui se déroulera à l’échelle internationale du 8 au 15 octobre 20131.
Le 1er juillet 2013, la Croatie est devenue le 28ème État membre de l’Union européenne, un événement qualifié de « couronnement des efforts démocratiques de cette ex-république yougoslave » |1|. Pourtant, au même moment se jouait dans ce pays d’un peu plus de 4 millions d’habitants un procès important pour une grande partie de la population, et dans lequel le gouvernement n’a pas exactement le beau rôle.
Il y a cinq ans, jour pour jour, une des principales banques d’affaires des États-Unis Lehman Brothers faisait faillite et entraînait avec elle une série d’institutions financières qui finiront par affecter l’économie au niveau mondial. La Belgique ne fera pas exception et sa première banque, Fortis, s’écroulera quelques jours plus tard.
Depuis la crise financière de 2007-2008, une série impressionnante de pays est venue à la rescousse d’institutions financières privées pour « sauver le crédit et l’économie en général ». La Belgique n’a pas fait exception et, comme presque partout ailleurs, elle n’a ni fait payer les responsables ni changé les règles du jeu.