Lorsque l'on forme des médecins, infirmier·e·s, professionnel·le·s du travail social ou des managers à la prévention des violences sexuelles, se pose très vite une question : comment détecter. Rien de plus simple. Il suffit de demander.
250 personnalités, professionnel.le.s de la protection de l’enfance, militant.e.s féministes, médecin, psychologues, élu.e.s, demandent à Emmanuel Macron de retirer l’article 2 du projet de loi contre les violence sexuelles. #LeViolEstUnCrime
En France, nous avons un dispositif qui permet de protéger de manière super efficace les femmes victimes de violences conjugales. Problème. Il n’est quasiment jamais utilisé. Explications.
Tout a commencé par un message envoyé sur un groupe Whatsapp. "Salut, une amie est victime de violences de la part de son ex. Dans les deux commissariats où elle est allée, on lui a déconseillé de porter plainte". Cette histoire, ajoutée à des dizaines d'autres qui lui ressemblaient, nous ont décidées à lancer un appel à témoignages. Le voici.
Ce vendredi matin, la journée a commencé tôt. Départ à 7h pour aller animer une formation de professionnel.le.s de santé sur la prévention des violences conjugales. Elle a fini au commissariat pour porter plainte. Au milieu, des témoignages, des insultes et beaucoup d'espoir.
Pour moi, ça a commencé par un coup de téléphone sur mon portable, avant l’été 2017. « Bonjour, je m’appelle Pierre Spatz et je voudrais vous voir. C’est important ». J'allais entendre parler de l'affaire Darmanin pour la première fois.