Depuis 5 ans, j’accompagne des administrations, collectivités ou entreprises sur la prévention du harcèlement sexuel au travail. Récit, en accéléré, de ces cinq années au cours desquelles certaines choses ont changé. Et d'autres pas.
Depuis quelques jours, de nombreuses femmes et des hommes victimes de harcèlement par un groupe Facebook d'hommes journalistes parisiens (la "Ligue du LOL") parlent, racontent, dénoncent. Et, près de 10 ans après les faits, des excuses arrivent. Parfois plutôt des "excuses".
"On aurait besoin d'une vraie déferlante féministe en France". C'était en mai dernier, lors d'un déjeuner. "OK. Comment on fait ?" m'a rétorqué Madeline Da Silva. Six mois après, nous étions 50 000 partout en France pour dire Stop aux violences sexistes et sexuelles. Nous sommes devenues #NousToutes. Et rien de nous arrêtera.
Fred et Marie. Pour 1 couple sur 8, ceci n'est pas une fiction
Campagne de sensibilisation à la violence psychologique dans le couple. Une initiative de la Fédération Wallonie-Bruxelles, de la Wallonie et de la CoCoF.
Sous-titres : #NousToutes
Rejoignez-nous : http://noustoutes.org
Le 25 octobre, l'émission Touche Pas à Mon Poste a donné lieu à un échange sur le viol conjugal. Depuis, je pense à eux tous les jours. Et ce n'est pas agréable.
600 femmes appellent à marcher le 24 novembre prochain pour dire STOP aux violences sexistes et sexuelles que subissent en immense majorité les femmes et les enfants.
Plusieurs militantes et associations féministes préparent pour le 24 novembre une marche pour en finir avec les violences sexistes et sexuelles. Et cela fait débat. Tant mieux ! J'exprime ici un avis personnel, qui n'engage que moi.
Des dizaines d'associations féministes et de volontaires proposent d'organiser une déferlante féministe pour en finir avec les violences sexistes et sexuelles. Vous venez ?
Il y a des idées reçues tenaces. Parmi elles, cette idée selon laquelle les femmes victimes de violences ne parleraient pas. Résultat, si elles ne parlent pas, c'est normal qu'on ne puisse pas faire grand chose... (non)
Lorsque l'on forme des médecins, infirmier·e·s, professionnel·le·s du travail social ou des managers à la prévention des violences sexuelles, se pose très vite une question : comment détecter. Rien de plus simple. Il suffit de demander.