À chaque fois que les droits des femmes progressent, que les consciences s'éveillent, les résistances apparaissent. En général, elles prennent la forme d’un « c’est vrai certes, mais… ». Avec plusieurs militantes féministes, nous répondons à la tribune du Monde.
Monsieur le Président, lors de votre récent déplacement en Suède, interrogé par des journalistes sur la questions des violences sexuelles que subissent les femmes, vous avez répondu : "Allez voir la police, saisissez la justice". Cela m'a donné envie de vous raconter des histoires, pour que vous compreniez le problème. Parce que manifestement, vous êtes complètement à côté.
Dimanche dernier, nous avons lancé un appel au Président de la République pour lui demander de déclencher un plan d’urgence contre les violences sexuelles. Depuis, plus de 120 000 personnes l’ont signé. Et… Rien. Rien du tout. Pas une réponse. Pas une réaction.
75000 personnes ont signé une pétition demandant à Emmanuel Macron un plan d'urgence contre les violences. Le gouvernement explique que les mesures proposées sont déjà prévues. C'est faux. Ceci n'est pas un jeu.
Un tweet de @Onikayy, partagé plus de 5000 fois depuis sa mise en ligne, a attiré mon attention. Ce message parle de la stratégie de l’agresseur. Qu’est-ce que c’est ? Explications.
Billet écrit le 17 octobre, à 20h, avec Anna Melin après une semaine de mobilisation contre les violences sexuelles. On s'est dit qu'une parole manquait. Celle de nos organisations politiques.
Les hashtag #Balancetonporc ou #MeeToo montrent à quel point nous sommes nombreuses, partout dans le monde à partager cette expérience du sexisme, de l’humiliation, du harcèlement, de l’agression ou du viol.