Education et société

Mercredi 19 octobre était saluée la pédagogie Freinet par le ministère de l’Éducation nationale, au sein de ses murs. Une séance exceptionnelle des Entretiens de Jean Zay.

Le débat des candidats à la primaire pour les présidentielles de 2017 n'a guère abordé les problématiques éducation. Militante pédagogique attachée à l'école publique, j'ai lu les programmes des principaux candidats de droite.

Tout a commencé avec l’article du Point où des accusés de pédagogie étaient affichés à la manière d’un avis de recherche de criminels « Wanted dead or live » : un affichage sur le « tableau noir du malheur » de cancres assassins de l’école avec la brosse pour les effacer à la disposition du lecteur.

Dix-huit heures, je distribue des tracts en gare de Juvisy, des flots de voyageurs passent par vagues d’arrivée des RER.

Un numéro exceptionnel du Nouvel Éducateur, revue pédagogique de l'ICEM-pédagogie Freinet, association reconnue par l'Éducation nationale depuis 1984... qui peine encore à entrer dans la formation des enseignants. Sortie début octobre 2016.

En passant mercredi devant un marchand de journaux, un titre du Monde me saute aux yeux : « Santé : faut-il faire payer les assurés en fonction de leur mode de vie ? ». Une assurance complémentaire de santé qui deviendrait comportementale ! Je me procure donc le journal.

La Une de Valeurs actuelles ne sent pas bon, mais malheureusement rien à voir avec l’odeur du plateau de fromages. Comment peut-on accuser les plus précaires d’être responsables de l’état budgétaire de la France ? Car sans aucun doute les « fromages » de ce plateau concernent les plus pauvres de nos concitoyens. Quelle honte !

Depuis les attentats de novembre 2015, le mot « guerre » parcourt tous les discours, en premier ceux du président Hollande et de son premier ministre Valls, mais également ceux d’une grande partie du monde politique.

Une classe Freinet dans une école publique, en Seine-Saint-Denis et en Réseau d’Éducation Prioritaire (REP), oui c'est possible !

Depuis quelques jours, et ça monte en puissance en ce jour d’ouverture, les médias se concentrent sur les Jeux olympiques, les sportifs français, sans oublier les interdits de jeux russes pour dopage, la destitution de la présidente brésilienne Dilma Rousseff, la présence de François Hollande à la cérémonie d’ouverture, et sans oublier… le succès planétaire de Pokémon Go.