Une séance de clôture ce sont des au revoir qui reviennent avec émotion sur ce qui s’est passé durant l’événement et un regard tourné vers des demains qu’on sait incertains. Si pour le premier item ces moments ont su émouvoir l’assistance avec la belle prestation poétique de Magali Reve, les certitudes sur les lendemains de Convergence(s) pour l’Éducation nouvelle sont là et bien là.
Bruno Robbes est chercheur et professeur en sciences de l’éducation à l’ université de Cergy-Pontoise et spécialiste de la pédagogie institutionnelle. Qu'est-il venu chercher à la troisième Biennale internationale de l'éducation nouvelle? Créer du lien, réfléchir à l'actualité des pédagogies nouvelles, faire un pont au-dessus de l'Atlantique : écoutez sa réponse.
Laurence de Cock est historienne, elle travaille notamment sur l'histoire des pédagogies alternatives et en particulier sur Célestin Freinet. Elle nous dit ici pourquoi c'était important pour elle de venir à la Biennale internationale de l'éducation nouvelle de Bruxelles, et cela fait écho à la conférence d'ouverture de Bernard Charlot.
Il existe au Québec une structure, le Réseau des écoles publiques alternatives au Québec (48 écoles) qui travaille exclusivement sur la place des parents dans les activités de l’école et de la classe, il réserve aux parents une place de choix dans l’éducation de leurs enfants à l’école. Celle-ci ouvre ses portes et privilégie la participation des parents à tout moment.
Ramon Torres et Guadalupe Palau, qui sont venu·es depuis Valence nous présentent un mouvement espagnol qui est présent dans tout le pays au local, dans toutes les fédérations régionales et au niveau confédéral.
Qu’avons-nous à dire aux jeunes aujourd’hui ?
Bernard Charlot dit qu’il n’est pas venu à Anderlecht pour dire quelque chose mais pour questionner, il insiste sur ce fait et revient dans cette courte interview sur tous les sujets qu’il a abordés au cours de sa conférence lors de l’ouverture de la biennale.
La présence à la biennale des stagiaires de deux formations est le fruit d’une opportunité qui a paru naturelle, en effet elle s’inscrit au coeur d’un dispositif de mobilité Érasmus plus large (deux semaines à Bruxelles à la rencontre d’acteur·trices et de structures sociales et d’animation) dans un pays francophone. Les projets ont fusionné tout naturellement.
Bernard Charlot était le premier invité dès l'ouverture de cette troisième biennale, son intervention portait sur le postulat suivant : "l'être humain est une aventure". Il y a développé des propos documentés et référencés très personnels et originaux.
L’écriture de ce document fut une aventure mémorable, mettant en pratique les principes mêmes que nous défendons au quotidien pour d’autres. Il n’est pas vaniteux de penser que la réussite est au bout de ce travail coopératif ! Se faire entendre et reconnaître par celles et ceux qui ne savent rien de nous, c’est un défi que ce manifeste va nous aider à relever.