Les tactiques faussement fines et finement fausses, les jeux de billard à trois bandes (et à deux balles) ont donc abouti à ce couac qui fait mal aux oreilles. A force de privilégier le clan Le Pen pour en faire à la fois son principal interlocuteur et son épouvantail électoral, Macron s’est fourré tout seul dans la nasse.
Dans les années 1960-1970, le conflit israélo-palestinien opposait deux gauches, le travaillisme israélien et le Fatah, tous deux membres de l’Internationale socialiste. Force est de reconnaître que cette commune appartenance n’a pas permis de sortir de la guerre malgré quelques lueurs d’espoir. Maintenant, ce sont deux droites religieuses qui s’affrontent en éteignant toutes lueurs.
Les nuages versent leurs averses et nous, nos larmes. Le temps est moins jeune, que voulez-vous. Contristons-nous mutuellement sur nos gilets rendus humides, à force. Voilà un poème qui renifle l’air du temps. A lire et à ouïr.
Tudieu, quel pastis! Le député marseillais Sébastien Delogu (LFI) – en brandissant mardi un drapeau palestinien à l’Assemblée nationale – a provoqué un scandale stratosphérique, voire intergalactique. Suffocations indignées, postures matamoresques, monte de nabots sur leurs grands chevaux, hybridation de grands et gros mots, tout ça pour un bout de tissu agité au mauvais endroit!
Triste semaine pour les criminels du pouvoir. Le procureur général de la Cour pénale internationale (CPI), le Britannique Karim Khan a demandé aux juges compétents de la CPI de délivrer des mandats d’arrêt contre trois dirigeants du Hamas et deux autres contre le premier ministre israélien et son ministre de la Défense. A Paris, trois hauts responsables syriens seront jugés par la Cour d’assises.
Ministre genevois de l’Instruction publique pendant 24 ans, le socialiste André Chavanne (1916-1990) répondait à ceux qui lui demandaient de prendre position au Proche-Orient: « Je suis résolument sioniste pro-palestinien ». Contrairement aux apparences, le populaire Dédé ne bottait pas en touche.
L’Eurovision n’a jamais été ma tasse de thé. Et encore moins mon verre de fendant. Le rap m’ennuie, la pop m’englue, la techno me donne des boutons, la variétoche me révulse. Mais il était fort malaisé de passer entre les gouttes de sirop grenadine avant l’Eurovision 2024 en raison des manifs réclamant l’éviction de la chanteuse israélienne.
Vingt ans, tu avais vingt ans mon vieux Virgule. Courte vie pour un homme mais fort longue pour un chat. Cela fait trois jours que, claudiquant, tu a pris le chemin qui mène à la forêt. Comme d’habitude. Tu aimais bien accomplir cette promenade apéritive. Elle faisait partie de tes habitudes de vieux bonhomme de chat. Mais cette fois, tu n’en reviendras pas.
Elle est re-née, la Flamme Olympique : Jouez hautbois, résonnez musettes. Et déraisonnez gazettes! Attendue par 150 000 Marseillais au Vieux-Port – qu’aucune sardine ne bouchait, fait à relever – elle a débarqué du trois-mâts Belem mercredi soir. Nous entrons désormais dans une nouvelle phase préolympique: l’enthousiasme obligatoire.
Les quinze jours que le Périgord réserve chaque année à ses Châteaux en Fête sont terminés. A Beaurecueil-Forge de la Poésie, plusieurs activités dont le spectacle de Danse-Poésie-Musique « Des Esquisses aux Eclats ». Il est consacré au « vernissage » du dernier recueil de tankas par le Plouc pondu pour les Editions des Sables à Genève. Son titre: Eclats d’instants ».