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Le blog de DA Grand Nancy

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Primaire light ou électrochoc ?
S'il est une certitude concernant la primaire socialiste dont la campagne officielle devrait s'ouvrir après le 13 juillet, c'est précisément que tout y demeure indécis. DSK pourra-t-il revenir ? Après les favoris des sondages DSK puis François Hollande, y en aura-t-il un autre ? La « Joly surprise » de la primaire des Verts peut-elle annoncer une surprise identique pour le PS ? Ségolène Royal pourra-t-elle gagner ? Dans ce contexte éminemment problématique, où le pire comme le meilleur peut advenir, essayons cependant de prendre un peu de recul par rapport aux aléas ! -
Ségolène Royal est prête !
Comme on le dit d'un athlète en compétition, Ségolène Royal est à présent dans les blocs de départ. Quand le coup de feu de l'ouverture officielle de la Primaire socialiste retentira, on la verra s'élancer aussitôt. De quelle candidature s'agira-t-il alors ?Si l'on analyse avec soin le comportement qu'elle a manifesté lors de ses derniers déplacements en province (Nancy, Toulouse, Laval), à l'occasion de la dernière UPP avec Jean-Pierre Chevènement, à la mairie du IVème arrondissement de Paris, et dans l'émission d'Itélé, Elysée 2012, on tient la réponse : c'est une autre femme que nous allons découvrir, en parfaite adéquation avec le rôle de Présidente qui pourrait l'attendre. Une femme à la hauteur de la mission suprême, calme, digne et déterminée à changer notre société.De ce comportement, soulignons les composantes majeures ! -
Le grand décervelage
Notre société moderne a inventé une machine à informer qui pratique ce qu'il faut bien appeler le grand décervelage et qui est sans aucun doute le plus formidable appareil idéologique jamais inventé. Cette méga-machine, alimentée en permanence par les sondeurs que commentent sur le champ les politologues, que relaient tout aussi vite tous les journalistes, qu'écoutent presque tous les politiques, broie tout sur son passage. Jour après jour, un seul et même discours circule, jamais remis en question : celui de la prédiction de l'avenir fondée sur le chiffre, le score, la cote.La pré-campagne de la Présidentielle de 2012 dans laquelle nous baignons, qui sera relayée dès juillet 2011 par la Primaire socialiste, risque bien de passer dans l'histoire politique de notre démocratie pour le pire exemple de manipulation inlassable des cerveaux. Nous y aurons subi maints scénarios funestes.Le premier scénario a consisté à nous fabriquer un duel programmé inexorable, celui de l'affrontement entre Sarkozy et DSK, deux champions qui ne s'étaient pourtant pas encore déclarés officiellement. Il aura fallu l'auto-destruction de DSK, l'hyper-favori virtuel nous rejouant Docteur Jekyll et Mister Hyde, pour nous embarquer sans coup férir dans le deuxième scénario, celui du duel entre Sarkozy et Hollande. La machine à décerveler ne desserrant en rien son étreinte, un duo est remplacé par un autre, et les ingrédients de la mise en récit perdurent : des conflits de personnes portés par des chiffres et une constante mise en tension. -
Le grand décervelage
Notre société moderne a inventé une machine à informer qui pratique ce qu'il faut bien appeler le grand décervelage et qui est sans aucun doute le plus formidable appareil idéologique jamais inventé. Cette méga-machine, alimentée en permanence par les sondeurs que commentent sur le champ les politologues, que relaient tout aussi vite tous les journalistes, qu'écoutent presque tous les politiques, broie tout sur son passage. Jour après jour, un seul et même discours circule, jamais remis en question : celui de la prédiction de l'avenir fondée sur le chiffre, le score, la cote.La pré-campagne de la Présidentielle de 2012 dans laquelle nous baignons, qui sera relayée dès juillet 2011 par la Primaire socialiste, risque bien de passer dans l'histoire politique de notre démocratie pour le pire exemple de manipulation inlassable des cerveaux. Nous y aurons subi maints scénarios funestes.Le premier scénario a consisté à nous fabriquer un duel programmé inexorable, celui de l'affrontement entre Sarkozy et DSK, deux champions qui ne s'étaient pourtant pas encore déclarés officiellement. Il aura fallu l'auto-destruction de DSK, l'hyper-favori virtuel nous rejouant Docteur Jekyll et Mister Hyde, pour nous embarquer sans coup férir dans le deuxième scénario, celui du duel entre Sarkozy et Hollande. La machine à décerveler ne desserrant en rien son étreinte, un duo est remplacé par un autre, et les ingrédients de la mise en récit perdurent : des conflits de personnes portés par des chiffres et une constante mise en tension. -
Turbulences dans la fourmilière socialiste
Plus le délai fatidique de dépôt des candidatures à la Primaire approche, plus la fourmilière socialiste se trouve agitée de turbulences. Essayons de nous mettre à la place d'un Français : que comprend-il à ce curieux spectacle ? -
Où mène le projet du PS ?
Au sein du PS, le consensus existe surla nature profonde du projet collectif qui a été rendu public en avril2011 : c'est une « boîte à outils », un « socle », uneplateforme qui a désormais le mérite d'exister. Le consensus existe aussi auniveau de la Direction nationale qui a adopté ce texte. Mais hélas, le textecomporte un certain nombre de lacunes, manques ou insuffisances qu'il fautrelever. -
Boîte à outils ou Bible ?
Le projet ou programme du PS pour 2012 est à présent connu. Une centaine de propositions dont 30 majeures, regroupées en 3 chapitres : « Redresser la France », Changer nos vies », « Rassembler les Français ». Aucun tollé dans les médias, rien qu'un piètre retentissement presque éclipsé par les ronds de jambes de Borloo avec son Alliance des centres ! Cruelle incertitude de la politique ! -
La politique étrangère selon Ségolène Royal
Les événements secouant le monde arabe en Tunisie, Egypte, Lybie et ailleurs auront déjà eu un effet boomerang salutaire : ils ont mieux fait apparaître la nocivité de la politique étrangère française, désormais en « phase terminale » (Bernard Guetta). Non seulement la France a perdu la singularité de sa parole sur la scène internationale, mais les errements sarkozystes y apparaissent pour ce qu'ils sont : calamiteux ! Qu'on songe à l'accueil puis au lâchage de Kadhafi ! La connivence de notre diplomatie avec les dictatures, arabes ou non, et la défense à tout prix des seuls intérêts financiers posent la question de la place de l'éthique dans toute politique étrangère digne de ce nom.Par son rôle de vice-présidente qu'elle tient depuis juin 2009 au sein de l'Internationale socialiste (groupement de 162 partis) comme par sa fonction de présidente de l'Association internationale des Régions francophones (140 régions dans 26 pays) qu'elle occupe depuis novembre 2010, Ségolène Royal est au cœur des questions internationales. Cette position privilégiée se traduit par des discours porteurs d'une conception claire et cohérente de la politique étrangère. -
DA Grand Nancy