Écrivain, réalisateur, punk rock, sousveillance et contre-filatures, David Dufresne vient de réaliser « Un pays qui se tient sage », son premier long métrage au cinéma, soutenu par la Quinzaine des réalisateurs1…
de Cannes 2020.
Auparavant, il a publié « Dernière sommation » (Grasset, 2019), son premier roman, après une dizaine d’ouvrages d’enquête dont « On ne vit qu’une heure, une virée avec Jacques Brel » (Le Seuil, 2018) et « Tarnac, magasin général » (Calmann Lévy, Prix des Assises du Journalisme 2012), salué comme « un petit chef d’œuvre » par Le Monde.
En 2019, il a a reçu le Grand Prix du Journalisme 2019 aux Assises internationales du Journalisme pour son projet Allo Place Beauvau sur les violences policières, travail reconnu par l’ONU, le Conseil de l’Europe et le Parlement européen.
Il a remporté le World Press Photo 2011 catégorie œuvre non linéaire pour son webdocumentaire Prison Valley (avec Philippe Brault), qui lui a ouvert les portes du MIT Open Documentary lab, où il fut artiste en résidence deux années.
Dans une décision du Défenseur des Droits, rendue publique hier, énième illustration du recul (préoccupant) des libertés (fondamentales): les « contrôles d'identité déportés », véritables « interpellations déguisées ». Cas d'école.
C’est un gamin, mon fils, ou votre frère. Il s’appelle Anas, un étudiant de 22 ans, venu de Saint-Étienne à Lyon, pour apprendre et avancer. C’est un jeune homme, désespéré autant que déterminé, qui, vendredi, a tenté de se tuer sur la place publique. Depuis, la presse détourne les yeux. Des rassemblements sont prévus ce mardi.
Devant les sénateurs, le Secrétaire d'Etat auprès du Ministre de l'Intérieur a fustigé ce matin la « minorité bruyante [qui] a mis en cause, parfois systématiquement, parfois gratuitement, les forces de l'ordre». Réponse.
Publication interne au ministère de l'Intérieur, «Police Magazine» spécial maintien de l'ordre vient de sortir. Derrière l’exercice de com' --- où les réseaux sociaux sont accusés de tous les maux et les violences policières niées --- quelques aveux. Et une évidence : la sous formation des policiers.
Depuis le 10 avril, je suis aux commandes de L'infiltré, une app mobile qui n'est ni un jeu ni une enquête mais une politique fiction en temps réel pour riposter à la fiction politique offerte 24h sur 24h. «Une performance!» a dit France Culture. Un tourbillon pour moi.