Les arbres des villes sont loin d’être immortels. Et même en l’absence de projets destructeurs, ils sont constamment confrontés à de multiples agressions qui réduisent sensiblement leur espérance de vie. Soixante ans : tel est l’âge moyen qu’ils peuvent espérer atteindre lorsqu’ils sont déracinés de leurs forêts natives.
Les sécheresses successives ont provoqué un affaiblissement notable des arbres urbains. Le déficit hydrique, couplé à de fortes chaleurs, a favorisé le développement de maladies végétales peu répandues jusqu'alors. Parmi elles, la maladie de la suie a généré une mortalité importante d'érables. Susceptible d'affecter la santé humaine, ce pathogène se doit de faire l'objet d'un suivi attentif.
En septembre 2021, l’association internationale des jardins botaniques (BCGI) et l’union internationale pour la conservation de la nature (UICN) publiaient officiellement le premier bilan mondial sur l’état des arbres.
Si plus d'un million d'espèces sont menacées d'extinction, force est de constater que le déclin de la flore en général et des arbres en particulier demeure peu médiatisé. «Arbres en péril», paru aux éditions Le Mot et le Reste, part à la découverte de ces arbres qui sont parfois très communs dans nos parcs et jardins mais qui risquent d'être rayés de la «carte du vivant».