Après la tenue de quasiment 100 chantiers, les Reprises de Savoirs nous invitent cette année à initier partout des formes d’arpentage/enquête autour des problématiques qui peuplent nos territoires de vie.
À l'occasion de la sortie du podcast « La toupie tourne / Reprendre le bâtir au béton », voici une lettre aux étudiant·es des écoles d'architecture, pour inventer depuis les lieux de chacun·es des gestes contre le mondes des bétonneurs en écho aux journées d'action du 9/12 décembre.
Des collectifs vous accueilleront pour vous faire découvrir les lieux et vous présenter leurs activités. Au programme selon les endroits : visite de jardins ou d’ateliers, balades, discussions, dégustations...
[Rediffusion] Alors qu'une large coalition se lève autour des Soulèvements de la Terre et que les écoles d'architecture sont devenues les ENSA en lutte, nous publions cet appel. Nos secteurs de l'économie ont une part de responsabilité considérable dans le dérèglement climatique, l’artificialisation des sols, la pollution en général. Les Soulèvements visent à encourager les expérimentations politiques, et actions entendent construire de nouveaux rapports de force face aux infrastructures industrielles qui rendent ce monde invivable.
Dans le cadre du séminaire Terrestres du 14 février , nous ferons une présentation de l’expérience de la vingtaine de chantiers pluri·versités organisé en 2022 et un bilan et perspectives pour l'avenir.
Une soirée entre rapports sensibles et questions juridiques autour de l'habitat léger et atypique. Avec la projection du film « Permis de Construire », à la Rolandière, zad de Notre Dame des landes à 19h les jeudi 24 novembre
Pour clôturer l'année avant l’été, continuons les échanges sur les désertions et les bifurcations, lancé par les étudiant·es d'agro avec qui on organise cette rando. Faisons-le en mouvement, en vélo, en étapes, et vers une lutte collective : la lutte de la Tête dans le sable à Saint-Colomban contre l’extension de carrières de sable.
[Rediffusion] « Si nous nous positionnons aux côtés des Lentillères et de la ZEC, c’est pour ce qu’elles augurent de vraies bifurcations, loin des récits biaisés d’une transformation urbaine encore incapable de s’émanciper des logiques délétères de croissance, d’extractivisme et de marchandisation. » Des architectes, urbanistes, batisseurs, batisseuses publient une tribune de soutien aux habitants et habitantes du Quartier libre des Lentillères à Dijon.
Nous appelons à des chantiers de « Reprises des savoirs » pour reprendre et repriser ce que les institutions dédiées à la (re)production et la transmission des savoirs ont malmené. Les chantiers seront à la fois un acte de résistance, d’élaboration collective, de partage et d’attention à la diversité des savoirs terrestres.