Un témoignage des débuts de l'occupation de la ZAD du triangle à Gonesse, qui explore les dimensions sensibles, médiatique et politique d'une telle occupation.
Le 17 janvier 2018, le premier ministre annonçait l’abandon du projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes. Cette victoire, rendue possible grâce à l'implication de milliers de personnes qui ont su composer avec leurs différences pendant une lutte de près de quarante ans, n'a pas dissuadé le gouvernement de choisir la force en engageant des expulsions en avril et mai 2018. Pourtant, un an plus tard, la ZAD est toujours là, et elle reste un territoire vivant où s’expérimentent toujours des organisations et des idées à défendre !
Une vingtaine de collectifs vous accueilleront pour vous faire découvrir les lieux et vous présenter leurs activités. Au programme selon les endroits : visite de jardins ou d’ateliers, balades, discussions, dégustations...
Suite à l'abandon du projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes, le gouvernement a entrepris la normalisation de ce territoire. D'abord par la destruction d'un tiers des habitats puis par la contrainte de projets individuels. Aujourd'hui comme hier, il est nécessaire de continuer à défendre d'autres manières d'habiter.
Nous, Comité de soutien DéfendreHabiter réunissant architectes, paysagistes, urbanistes, anthropologues, universitaires, habitant.e.s de la ZAD et citoyenn.e.s, vous écrivons depuis la commune de Notre-Dame-des Landes.
Après la tribune « Comme à la zad de Notre-Dame-des-Landes, défendons d'autres manières d’habiter » suivie d'une pétition qui a rassemblé 60.000 signataires, nous appelons à la création d'un comité de soutien « Défendre Habiter la zad ».
Après la destruction d'une trentaine de constructions, soit près d’un tiers des habitations, et une présence policière permanente, l'État annonce à demi-mot une nouvelle opération de destruction qui devrait débuter la semaine du 14 mai.
Au-delà de leur diversité et de leur poésie, les constructions de la ZAD rappellent qu’un mode d’habitation organise une façon d’être au monde, tisse autour de lui un écheveau de liens avec le territoire et ses habitants.
Les constructions de la ZAD rappellent qu’un mode d’habitation organise une façon d’être au monde. Plus de 50 000 personnes ont signé une pétition pour les défendre. Alors que le gouvernement menace toujours d’expulser une partie de la ZAD, voici une lettre-type à envoyer au premier ministre, Édouard Philippe, au ministre de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot ainsi qu’à la préfète des pays de la Loire, Nicole Klein.
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