La science fiction permet de se projeter et d’imaginer des situations parfois souhaitées, parfois redoutées. Il est toujours très difficile de s’abstraire de ses préoccupations du quotidien, et il1
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l’est encore plus d’imaginer les conséquences d’actions complexes sur un milieu qui nous est stable et familier. Le monde change, que ce soit au niveau de notre tissu social, de notre environnement, de nos mentalités, de notre rapport à la technologie et aux autres. “Et alors?” - diront certains pour qui le quotidien leur semble immuable. Le changement ne s’opère pas toujours de manière brutale. Parfois on se réveille, et il est là. Il fallait juste que le déclic se fasse pour qu’on se rende compte que le monde a changé. En s’extrayant de la réalité, la science fiction permet d’explorer des idées, des scénarios, des possibilités, sans limite ni tabou. Le message est d’autant plus clair que l’on se sent étranger à l’histoire qu’on nous présente.
Ce billet a pour but de s’intéresser aux questions de production alimentaire et de civilisation en s’appuyant sur l'analyse de deux oeuvres: le film «Soleil Vert» et le livre «Le dernier Homme». Au travers des exemples imaginés par ces deux récits, ce billet s'interroge sur notre rapport à l'alimentation, de la production des aliments à leur consommation en bout de chaine.
Ce billet a pour but de s’intéresser aux questions d’écologie et de civilisation en s’appuyant sur la saga “Dune”, œuvre majeure de Frank Herbert, pionnier à sa manière de la pensée écologiste. L’analyse d’une histoire imaginaire permettra - je l'espère -, d’y voir plus clair sur certaines évidences trop souvent occultées par les petits éléments de l'actualité.