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Le blog de Emile Rabreau

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« Mettre à l’abri pour remettre à la rue dans l’heure » : violences d’État à Paris
Des policiers empêchent une soixantaine de jeunes exilés isolés d'installer des tentes sous un pont près de la Porte de Clignancourt. Contraints à l'errance, ils réussiront quelques heures plus tard à trouver refuge dans un parc ouvert dans l'est parisien. © Fanny Brasselet
Mardi 03/05 a été évacué un camp habité par des mineurs isolés exilés dans le nord de Paris. Plus de cent jeunes exilés survivant à la rue depuis plus de deux mois, des agressions et des violences policières. Sans les signalements des associations, il n’y aurait pas eu d’opération de mise à l’abri. Au final, un tiers d’entre eux a été interdit d’hébergement. Retour sur cette journée de la honte. -
« Accueil pour tous ! » : à Pantin, 150 exilés survivent dans un camp
Ce dimanche trois avril, sous un soleil de printemps et un froid encore hivernal, plusieurs centaines de personnes ont manifesté pour réclamer la mise à l'abri de 150 personnes survivant dans un camp à Pantin. Après une campagne présidentielle où les idées d'extrême droite ont jailli de toute part, cette mobilisation résonne gravement avec le 1er tour de l'élection, dimanche prochain. -
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Le camp de la honte évacué : Paris ville refuge ?
Depuis des semaines, des centaines de personnes, enfants, hommes et femmes, s'entassent dans un camp de fortune sous un tunnel reliant le Pré-Saint-Gervais au 19e arrondissement de Paris. Après de nombreuses sollicitations des associations, restées souvent sans réponse, la préfecture régionale d'IDF et la mairie de Paris ont organisé hier matin la mise à l'abri de 498 personnes. Retour en photos. -
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Mort-e-s en exil : se rassembler pour refuser et dénoncer l'invisibilisation
Dimanche s’est tenu à Paris un rassemblement en mémoire des personnes mortes durant leur trajet d’exil. Répondant à un appel international, ces actions visaient aussi à dénoncer les politiques migratoires meurtrières. Visibiliser dans l’espace public la violence de la situation d’exil, c’est alerter sur un racisme décomplexé de la sphère politico-médiatique. Retour en photos sur l’événement. -
Un jour dans ma vie militante : l’Etat réprime impunément des familles à la rue
© Pauline Tournier
[Rediffusion] Jeudi 28 octobre, soutenues par Utopia 56, plus de 200 personnes exilées à la rue réclamant l’accès à un hébergement pour passer l’hiver au chaud ont été froidement réprimées. L’Etat via son organe répressif policier est en roue libre. Bénévole au sein de l’association, j’ai été témoin direct de scènes très alarmantes. Il y a urgence. Voici le témoignage détaillé de cette journée. -
32h dans ma vie militante: exilé.e.s, soutiens et journalistes violenté.e.s
Deux CRS nassent avec leurs collègues une quarantaine d'exilé.e.s et de soutiens, place de la République © Emile Rabreau
Depuis quelques jours, j’ai été témoin direct d’un très grand nombre de situations pour le moins très alarmantes, qui semblent s’enchaîner. La violence institutionnalisée de l'Etat et par extension de la police doit cesser. Une prise en charge pour tou.te.s les SDF doit être instaurée. Voici le récit détaillé de mes 32h de militantisme. -
31h dans ma vie militante: à chaque situation, l'État réprime en toute impunité
© Emile Rabreau
Bénévole à Utopia 56, j'étais en mission dès 14h, Lundi 16/11. J'ai vécu en direct l'évacuation du camp d'exilé.e.s à Saint Denis jusqu’à la répression du rassemblement contre la loi de sécurité globale. La violence institutionnalisée de la police et par extension des pouvoirs publics est en roue libre. Nous entrons dans une période charnière. Plongez en détail dans mes 31h de militantisme.