Dans « Les espaces sont fragiles. Carnet de Cisjordanie, Palestine 1998-2019 »,Stéphanie Dujols, traductrice de nombre de chefs-d’œuvre des lettres arabes chez Sindbad/Actes Sud, livre, dans une langue aussi limpide que flamboyante, un témoignage sans concession de deux décennies de colonisation inhumaine en Palestine.
Tout est clair. Pourtant, peu de politiques veulent voir. Le soutien inconditionnel à une quelconque entreprise coloniale ne peut que mener au pire et les Jours tranquilles en Palestine nous l’enseigne clairement : nulle paix ne serait envisageable sans l’égalité totale et inconditionnelle des droits entre les personnes qui vivent en Palestine-Israël.
Dans « Le Triomphe des imbéciles », l'écrivain algérien Samir Kacimi dresse le portrait satirique d'un pays où le mensonge d’État généralise la bêtise et l'illettrisme face à la complexité du monde.
Le livre de Tarek Djerroud Camus et le FLN fait valoir un autre point de vue algérien sur les rapports de l’écrivain à la « question algérienne ». Entre essai et récit, l’œuvre ne se veut ni l’apologie d’un saint ni l’excommunication d’un apostat, mais une interrogation personnelle de l’histoire contemporaine de l’Algérie, parfois quelque peu idéalisée.