Le 24 juin paraissait dans "Blast" la tribune "Antispécistes contre l'extrême droite". Actuellement signée par plus de 600 associations, collectifs et personnalités antispécistes, elle représente une mobilisation historique du mouvement antispéciste contre la menace que représente le l'extrême droite, "ennemie naturelle et acharnée des groupes infériorisés, animaux compris".
C'est historique : plus de 450 universitaires spécialisé·e·s en philosophie morale et politique, issu·e·s d’une quarantaine de pays du monde, proclament, au vu de l’état actuel des connaissances dans leur champ d’expertise, le caractère foncièrement injuste de l’exploitation animale. Ce billet propose une courte remise en contexte suivie du texte intégral de cette Déclaration.
"Il nous faut des éléments de langage en béton pour ce soir". Cette phrase, tirée d'un courriel issu du cabinet du ministère de l'Agriculture et arrivé par erreur dans la boîte mail de l'association de défense des animaux L214, fait désordre. Elle est révélatrice des mensonges formulés au sujet des non-conformités exposées par l'association à l'abattoir de Sobeval.
Ce phénomène occupe les débats télévisuels, inonde la presse, envahit les chaînes Youtube et sature les réseaux sociaux, mais peu de personnes perçoivent la supercherie qu'il représente. Analyse du procédé de réduction du véganisme à la nutrition, chiffon rouge devenu aussi immense qu'invisible.
Le 14 mai 2019, l'ARMB (Académie Royale de Médecine de Belgique) diffusait un communiqué de presse intitulé "Le véganisme proscrit pour les enfants, femmes enceintes et allaitantes". Retour sur un avis aberrant qui se place à l'opposé de la littérature scientifique disponible sur la question.
Les questions d'éthique animale occupent une place de plus en plus importante dans le débat public. La pertinence des points de vue exprimés à son égard demeure toutefois très inégale. Parmi eux, une position consiste à affirmer que l'antispécisme nie les différences existant entre les animaux et les humains. Qu'en est-il vraiment ?
Le traitement médiatique réservé aux décès d'enfants imputés de façon abusive au végétalisme ou au véganisme est à dénoncer. Mais il est tout aussi important de dénoncer l'instrumentalisation de drames causés par l'ingestion de certains produits d'origine animale, dans le but de défendre le véganisme. Appel à la pondération, à la réflexion, et coup de gueule.
Certaines personnes affirment qu'il faudrait consommer des produits d'origine animale parce que les êtres humains seraient "naturellement carnivores (ou omnivores)". Selon le même procédé, d'autres prétendent qu'il faudrait cesser de consommer ces mêmes produits parce que les êtres humains seraient "naturellement végétariens (ou végétaliens)". Rapide mise au point.
La corrida, illégale presque partout en France, perdure pourtant dans onze départements. Ses adeptes la défendent avec un acharnement extrême dont la pugnacité n'a d'égale que l'invalidité des arguments avancés. Tour d'horizon de la malhonnêteté intellectuelle du monde tauromachique.
Lorsqu'on refuse le statut de propriété imposé aux animaux -statut qui les expose aux traitements les plus éprouvants- il est cohérent de ne pas consommer ces derniers ou le fruit de leur exploitation. L'engagement animaliste va donc de pair avec le véganisme. Cela peut toutefois faire peur : "régime sans", "effet de mode", dérive "religieuse" ou "sectaire"... Qu'en est-il vraiment ?