AfrOuest-Actu François Fabregat

À travers l’exemple des politiques souverainistes engagées aujourd’hui par certains pays d’Afrique par des voies différentes, coups d’Etat militaires soutenus par les populations au Mali, Burkina Faso et Niger, révolution citoyenne par la voie démocratique électorale au Sénégal, Roland Diagne analyse les enjeux des changements en cours et l’effet d’entrainement pour d’autres peuples d’Afrique.

Diagne Fodé Roland, évalue succinctement l’impact de la visite de Jean-Luc Mélenchon au Sénégal du 15 au 18 mai, à l’invitation d’Ousmane Sonko, en tant que président du parti Pastef Les Patriotes, qui entretient des relations de longue date avec La France Insoumise. Une visite qui a resserré les liens entre les deux formations et permis de réaffirmer les vertus de la solidarité internationale.

En lien avec la récente arrestation, condamnation, expulsion du Togo, de Thomas Dietrich, journaliste français indépendant, Komi Zeus Aziadouvo, ancien membre de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) dans un « post » publié sur son compte Linkedin, interroge la position du Conseil National des Patrons de Presse du Togo, déplorant une l’indignation à géométrie variable.

Traduction en Wolof de la lettre du Président de la République du Sénégal Bassirou Diomaye Faye aux travailleurs de l’Etat, par Madièye Mbodj, vice-président de Pastef-Les Patriotes

La jeunesse et le peuple sénégalais ont payé un lourd tribut dans les luttes populaires de soutien au projet politique souverainiste, proposé par le parti Pastef - Les Patriotes de Bassirou Diomaye Faye et d’Ousmane Sonko, qui a permis leur accession au pouvoir. Le mensuel internationaliste Ferñent déplore la passivité du mouvement syndical et lui adresse un message à l’occasion du 1er Mai.

Alors que débute au Sénégal une nouvelle ère politique sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye et de son compagnon de lutte Ousmane Sonko au poste de premier ministre Diagne Fodé Roland, analyse les enjeux et les défis de l’alternative souverainiste portée par le tandem à la tête de l’Etat, à l’aune des immenses espoirs de la jeunesse et des démocrates du Sénégal qui les ont porté au pouvoir.

Malgré les appels répétés de la société civile et de certains partis d’opposition, le coup d’État constitutionnel en cours, n’a manifestement pas provoqué le sursaut populaire et la réaction de masse attendus. En termes de stratégie de mobilisation, plane l’interrogation sur l’efficacité de l’appel des OSC à arborer durant trois jours des couleurs rouges et noires en signe de protestation.

Le rapport annuel d’Amnesty International du 24 avril, sur la situation des droits humains dans le monde, décrit la situation du Togo, pages 474 et 475. Le préambule du chapitre met en exergue la répression du droit à la liberté d’expression et de réunion pacifique, droit à la liberté de la presse, les tortures et mauvais traitements, la corruption. La situation du Togo continue à se dégrader.

Onze organisations de la Société civile du Togo, rendent compte de leur rencontre avec les membres la mission dépêchée à Lomé par la Commission de la CEDAO en lien avec la crise politique. Elles concluent à une forme de duplicité de la CEDEAO qui pratique suivant les pays une politique du deux poids deux mesures et saluent la réaction positive du Département d’Etat des Etats-Unis.

Le professeur Ayayi Togoata APÉDO-AMAH, en regard des réactions qui alimentent les forums sur les réseaux sociaux à propos du récent coup d’État constitutionnel, attire l’attention recadre l’usage erroné de certains qualificatifs attribués à ceux qui ont ourdi le complot contre la République togolaise.