AfrOuest-Actu François Fabregat

Au « pays des hommes intègres », depuis 1983, Thomas Sankara gouverne contre l’impérialisme, revivifie le panafricanisme, soutient le mouvement des pays non-alignés. Devant la 25° conférence au sommet de l'Organisation de l'unité africaine à Addis Abéba, le 29 juillet 1987, il plaide pour un « Front uni » contre la dette, héritage des anciennes puissances coloniales imposée aux pays africains.

Le 7 novembre 2025, Ouagadougou a accueilli une importante délégation de près de 700 personnes de la diaspora afrodescendante. Au cours de la rencontre avec le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, Madame Dr Arikana CHIHOMBORI-QUAO, porte-parole des Afrodescendants, a prononcé un discours exprimant la solidarité des afrodescendants aux nations du Sahel.

En ce début de 21e siècle, la jeunesse d’Afrique bouge, les peuples d’Afrique bougent. Ils se mettent en mouvement sous l’étendard de la revendication, affirmée et déterminée, d’une exigence de souveraineté dont la plupart des pays du continent ont toujours été privés. Diagne Fodé Roland analyse l’avènement des régimes politiques post-indépendances et les enjeux des luttes en cours.

Madi Djabakate, essayiste et politologue, décrypte l’annonce du premier Conseil des ministres de la Vᵉ République en matière d’« innovations majeures » censées renforcer l’orientation sociale du budget national. Simple effet d’annonce où volonté réelle de déverrouiller le carcan institutionnel pour permettre aux forces vives de s’engager dans le développement économique ? Rien d’assuré en l’état !

Les crises politiques s’enchaînent au Togo, la défiance s’installe à l’égard d’un pouvoir politique de contrebande presque soixantenaire. Comme tant de régimes « dits » démocratiques, mis à l’épreuve de la GenZ, il semble prisonnier d’un paradoxe : un peuple lucide mais résigné. Madi Djabakate (Papa Khadidja), décrypte la situation politique du Togo et appelle à la résistance.

Faure Gnassingbé offre ses services de « faiseur de paix » à qui veut en Afrique. Concernant le Togo, sa vision de la paix civile est opaque : situation des prisonniers politiques et d’opinion aggravée, mépris du peuple, droits humains violés, entravés, tel est le visage du Togo. Ainsi plusieurs détenus politiques ont entamé une grève de la faim collective pour dénoncer leur détention arbitraire.

Lors du meeting tenu à Dakar le 8 novembre par Pastef-Les Patriotes, le Président du parti Ousmane Sonko a relaté l’expérience du pouvoir en cours par un point d’étape et réaffirmé la validité des objectifs de souveraineté indiqués dans le programme du parti. Diagne Fodé Roland, en référence aux expériences du passé, apporte un éclairage sur les ajustements à réaliser pour éviter certains écueils.

Après le cas de Mme Grâce Koumayi Bikonibiyate, voici un autre exemple de persécution sournoise du système Gnassingbé à l’égard d’un opposant politique. Avec l’aimable autorisation de la rédaction de Liberté, journal trihebdomadaire du Togo, nous reproduisons un article paru le 3 novembre 2025, traitant des tracasseries et menaces subies par M. Targone Sambiri N’Wakin, Coordinateur de la DMP.

Madieye Mbodj, Vice-président de Pastef-Les Patriotes, souligne le succès populaire du meeting organisé le 8 novembre 2025. Il interroge sur les défis posés par l’exercice du pouvoir, l’impératif pour le parti Pastef de ne pas baisser la garde dans la lutte contre le projet contre-révolutionnaire tous azimuts de l’opposition, en contribuant activement à la réalisation des objectifs promis.