Le blog de Frédéric Erzen

Trois décennies après l'acte I de la Décentralisation, les fractures territoriales demeurent. Elles se sont même aggravées à la faveur de la mondialisation. La réforme territoriale est donc un sujet brûlant en termes politiques et sociaux.

Le titre suffit à lui-même. Il sera donc question d'un sujet négligé pendant cette campagne mais qui nous concerne tous : le vieillissement.

Le pouvoir change. Il y a d'abord eu cette césure entre "auctoritas" et "potestas". Nous assistons maintenant à l'émergence non seulement de contre-pouvoirs, mais également d'un questionnement sur la nature du pouvoir tel qu'il se déployait à l'ère industrielle face aux défis de la post-modernité (ère du réseau, révolutions technologiques, tensions entre légalité et légitimité).

Le pouvoir change. Il y a d'abord eu cette césure entre "auctoritas" et "potestas". Nous assistons maintenant à l'émergence non seulement de contre-pouvoirs, mais également d'un questionnement sur la nature du pouvoir tel qu'il se déployait à l'ère industrielle face aux défis de la post-modernité (ère du réseau, révolutions technologiques, tensions entre légalité et légitimité).

Depuis de nombreuses, des fractures fissurent la société française. Celles-ci expliquent la désaffection de l'opinion pour la chose publique. "Hors-sol", "déréalisées", nos élites ont du mal à s'approprier les enjeux collectifs, sans pour autant que leur autorité ne soit remise en cause. Nos démocraties en sont transformées.

Les affaires "Fillon" dévoilées par la presse ces dernières semaines, quelles que soient leurs conséquences judiciaires, ont mis à mal l'issue de l'élection présidentielle. Celle-ci n'en est pas seulement bouleversée. C'est tout un monde politique, bipolaire, qui s'effondre doucement, mais inexorablement, ouvrant le "champs des possibles". Le paysage politique français a vécu.