"Sûre de son bon droit à réclamer liberté; sensible et forte; sans gêne avec sa nudité, pudique pourtant. Cultivée et pleine de doutes (splendide cliché de ce buste à la renverse, flou, comme emporté par les hésitations sentimentales). Est-ce la femme ou l'artiste ? Ce sont les mêmes."
"Le projet semblait fou tellement il était simple. Il s'avère efficace, viable. Et utile.
Que lui souhaiter de plus qu'une longue et belle route, si ce n'est encore et encore plus d'utilisateurs ? Déjà 65.000 personnes conscientes de leur pouvoir 2.0 (certes modeste mais, additionné...)"
"Que dire, sinon s'en remettre à la prochaine décision de Justice ? Peut-être tout de même pointer le double jeu de Mr Macron et de Mme Royal. L'épuisant gouffre entre la com' politique et les décisions réelles (voire l'absence de réactions) qui condamnent de fait une région et un écosystème fragile, sans concertation et en contradiction totale avec les discours officiels."
"Du théâtre de boulevard, bien sûr. Oui ! Certains de lever le sourcil, plus habitués à chanter les louanges de pièces conceptuelles interminables et forcément intelligentes puisqu'ils n'y ont rien compris. Mais aucun antagonisme, au contraire. L'asphyxie érotique peut représenter le Nirvâna sensuel pour quelques-uns, ce n'est pas une raison pour la recommander à tous, tout le temps."
"Les personnages ne sont pas identifiables, ils n'ont pas de nationalité repérable. Ils sont hommes, ils sont femmes : c'est déjà beaucoup. C'est tout ce qui compte."
"Mais la vraie révélation de son film a la taille d'une puce. D'une jolie petite puce qui fout le feu dans la boîte aux lettres pour faire disparaître les missives de son collège. Qui panique, clope au bec, de ne toujours pas voir ses seins bouger"
"L'Indonésie est devenue le premier producteur mondial d'huile de palme, sacrifiant chaque jour son fantastique patrimoine naturel au bénéfice d'un développement à court terme. Huile de palme que... NOUS consommons. Au risque d'ailleurs de faire éclater nos artères (n'en déplaise au puissant lobby industriel qui se démène pour faire croire le contraire). Battement d'aile du papillon..."
"Il ne s'agit pas que du Quartier, de ses employés, de ses créateurs, mais bien d'un mouvement global de restriction des cocons de réflexion pour les citoyens en demande de sens. Austérité, disent-ils ? Oui, la société risque fort de le devenir, austère, à ce rythme. Et ceci est - et certains ont beau jeu de le nier ou de le cacher derrière des schémas comptables - et demeure un choix politique."
Ils reviennent à lui d'ailleurs, les autres, ses punching-balls attitrés. Fidèles aux salves en pleine poire, aux laminages intelligents, comme s'ils en redemandaient, masos ou juste lassés de se coltiner au quotidien leur propre eau tiède. Pour sûr, avec lui c'est rasade de triple-sec obligatoire ! Pour la camomille, c'est pas le bon zinc.
"Car la philosophie libertarienne (chacun pour soi, abolition des états, des impôts, création d'une élite entrepreneuriale) portée par les Bill Gates, Mark Zuckerberg, le défunt Steve Jobs et autres souriants grands patrons 2.0 (ah, le joli story-telling, la success-story bien ficelée...) s'accommode très mal de ce vieux bidule que l'on nomme démocratie."