Deci-Delà

« Mais au sein de tribus dans lesquelles honneur et réputation sont les derniers trésors, la mutinerie d’une fille est impensable tant elle porte en elle les germes du chaos. »

"Noces scélérates entre bandits et journalistes étrangers en quête de sujets trash"

"La violence des mots. Préavis à celle sans limite sur les corps chosifiés. Animalisés."

« Aux écrivains, au temps lent de l’écriture, de rappeler que la guerre, toujours, étend ses souffrances sur plusieurs générations, même dans les tripes de celles qui ne l’ont pas vécue. »

« Les corps des femmes et des enfants sont devenus des terrains de jeu communs pour les narcos qui entendent répandre la terreur partout »

« Je porte le poème là où le peuple s’ouvre à la vie À hauteur de bouche comme un morceau de pain quotidien »

Les femmes, la mort et sa scandaleuse irréversibilité ; la recherche de l’unicité, du sens, l’hypocrisie sociale et la violence du rejet. L'exil ; physique ou mental. Autant de thèmes récurrents qui habitent les romans de Makenzy Orcel. Qui ne seraient que noirceur et désespérance s’ils n’étaient pas portés par une langue inventive et onirique, violente souvent, toujours au plus près de l’os.

Travail de Sisyphe ? L’espérance est toujours un travail de Sisyphe.

«  tuer l’Indien chez l’enfant »