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Dans la panique de la crise sanitaire, les soignants ont repris le pouvoir sur le terrain au détriment d'une haute-administration habituellement toute puissante. Cette tribune appelle à une alliance de tous les soignants et des usagers afin de pérenniser cette immense avancée.
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Le livre de David Stuckler et Sanjay Basu « Quand l’austérité tue » est un livre important (1). Il permet une analyse à deux niveaux de temporalité. Pour le court terme, il s’agit de rechercher les meilleures réponses à apporter lors des crises économiques. Pour le long terme, il vient confirmer en creux l’état des connaissances scientifiques concernant les déterminants sociaux de la santé.
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Le livre de Cécile Duflot, De l’intérieur, voyage au pays de la désillusion (1), présente un intérêt politique indéniable. Non par ce qu’il raconte, mais précisément par ce qu’il ne raconte pas.
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Il y a pour moi une énigme Emmanuel Todd. Très médiatique, c'est un intellectuel engagé n'hésitant pas à sortir de la confortable "neutralité politique" du savant, ce qui est très précieux. Cependant, alors que ses positions hétérodoxes en économie aurait pu l'amener à soutenir (ou du moins à ne pas enfoncer) le Front de gauche, il n'a de cesse de ridiculiser cette formation politique.
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Papier publié le 19/06/2013 dans L'Humanité.L'état de santé des êtres vivants dépend de la qualité de l'environnement dans lequel ils évoluent, pour l'espèce humaine il doit être compris au sens large, dans sa dimension physico-chimique et sociale. Cette simple constatation modifie radicalement l'approche "conventionnelle" de la santé et donc de la médecine. Elle implique une prise en charge globale, donc également sociale, s'attaquant aux causes véritables des maladies et non simplement à leurs symptômes.
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Dans un entretien récent à Marianne (ici) l’historien Emmanuel Todd livre une analyse étonnante, qu’il avait déjà amorcée lors de son débat à Médiapart avec Bernard Stiegler (ici), à savoir que le patronat allemand aurait le projet conscient de détruire l’industrie française.
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Les solutions qui nous viennent spontanément à l'esprit pour résoudre le "problème" de la dette publique, et donc des dépenses publiques, dépendent étroitement de la manière dont ce "problème" nous a été présenté. En l'occurrence "l'analyse" qui nous est imposée par les grands médias audio-visuels français repose sur un sous-entendu et un non-dit qui changent radicalement la nature des solutions à envisager lorsqu'ils sont entendus et dits, respectivement.
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Le terme social-libéralisme est dorénavant utilisé de façon péjorative, et intempestive, par l'autre gauche pour désigner la dérive idéologique actuelle du PS. Il désigne dans l'esprit de ceux qui l'utilisent et le comprennent, le renoncement du socialisme et le basculement vers la troisième voie blairiste, donc vers le néolibéralisme.L'appellation sociétal-libéralisme me paraît pourtant plus proche de la réalité historique, politique et philosophique.
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Actuellement l'environnement au sens large, chimique, physique, et social n'est pas compatible avec la santé humaine. La tendance n'est pas bonne, en France on note une inquiétante stagnation de l'espérance de vie en bonne santé (le meilleur indicateur), par exemple pour les hommes autour de 62ans (72ans en Suède et 58 ans en Allemagne) (1)
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A la suite du printemps arabe, l'arrivée au pouvoir de l'islam politique en Tunisie et en Égypte avait suscité une grande déception de la part de nombreux commentateurs. Ceux-ci pensaient possible un passage direct à des conceptions politiques similaires à celles actuellement en vigueur dans le monde occidental. C'était oublier certains déterminants historiques, la réalité socio-culturelle des révolutions, et surtout l'inquiétante absence de boussole des occidentaux.