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Les sondages pré-électoraux ont manifestement su prédire correctement les intentions de vote. S'il est rageant de constater que les médias dominants et les sondeurs aient pu approcher le dénouement final il faut, maintenant que le calme est revenu et l'objectif atteint, faire les comptes pour tenter de comprendre ce que nous devons réellement aux faiseurs d'opinion.
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Je m'interroge sur le bienfait pour François Hollande de recevoir, cinq jours avant le premier tour, le soutien de trois responsables de droite, dont deux de l'ère Sarkozy. Si je suis sûr que du point de vue de l'état major socialiste ce ralliement représente (officiellement) la capacité à rassembler de François Hollande, pour les électeurs de gauche cela apporte plutôt de la confusion.
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J'ai lu hier soir le dossier spécial Marianne/Médiapart sur la République scandaleuse, et je tiens à exprimer mes plus vifs remerciements et mon admiration devant la synthèse magnifique qui a été effectuée par l'équipe. Ce dossier devrait être distribué gratuitement à toutes les rédactions, j'ai même imaginé un instant que David Pujadas en utilise l'argumentaire pour la dernière émission des paroles et des actes hier soir face à Sarkozy, en vain.
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Je ne reviens sur mon opinion concernant les sondages (ici et là). Mais je trouve formidable que tous les grands médias continuent d'en faire le point central de la politique française alors qu'en comparant les résultats de deux sondages différents d'un même institut, les conclusions sont incompréhensibles.
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Selon certaines mauvaises langues les campagnes des deux "principaux" candidats ne seraient pas à la hauteur de l'enjeu. Mais à dix jours du premier tour, l'inévitable s'est produit: tous les "programmes" sont disponibles, ce qui a entraîné une bifurcation de la campagne. Les attaques personnelles sont terminées, dorénavant le débat concerne les projets. Alors Hollande a-t-il vraiment dit que Sarkozy était un "méchant"?
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La montée du Front de Gauche reste largement incomprise des éditorialistes, la preuve caricaturale avec cette mouture de C dans l'air du 28 mars où quatre d'entre eux, devisant entre gens de bonne compagnie, tentent désespérément d'y trouver leurs repères habituels sans y parvenir.
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Si une certaine abstention tente de se justifier derrière des valeurs nobles dont serait dépourvue la classe politique actuelle, elle me semble reposer avant tout sur une erreur de stratégie politique de long terme allant à l'encontre des valeurs justement défendues.
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Nicolas Sarkozy © France Inter
Après l'interview de Nicolas Sarkozy ce matin sur France Inter, mon inquiétude est montée d'un cran quant à la capacité des journalistes des grands médias à pouvoir mettre en difficulté, ce qu'il faut bien appeler un virtuose de la manipulation.
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La lecture d'un petit livre de Tzvetan Todorov, Les abus de la mémoire écrit en 1995, m'a inspiré les réflexions suivantes concernant la polémique autour de Serge Letchimy et la situation européenne.
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La situation eu Europe est très inquiétante. Sur le plan économique il n'échappe plus à personne que les technocrates bruxellois sont actuellement dans une sorte d'hystérie néolibérale grotesque. Mais sur le plan médiatique français la situation semble dériver vers une irrationalité qui est très intéressante sur le plan psycho-comportemental.