Nous savons tous ce qu'est la honte. Le savons-nous? La honte n'est pas l'embarras ou la gêne que nous ressentons lorsque par exemple, nous trébuchons et nous étalons de tout notre être, au milieu des autres, physiquement ou moralement. La honte n'est pas non plus l'orgueil bafoué, quand on nous démontre que nous nous trompons et que nous nous sentons bêtes. Tout le monde peut se tromper.
J’ai beau essayé de me dire qu’il n’y a pas que l’affaire DSK dans la vie, il ne se passe pas un jour voire une demi journée, sans que je pense à elle, donc à lui. Pour un type dont j’ai dit écrit que jamais je ne voterai pour lui, c’est un comble. D’aucuns vont penser que je suis tombée sous le charme de cet homme. Que nenni Pas du tout.
A moins que ce ne soit du machiavélisme. Chacun se fera sa propre opinion. Il semble évident maintenant que la candidature de DSK à la présidence française n’était rien d’autre qu’un leurre. Nous autres du peuple nous l’avions bien compris qu’il n’avait pas envie d’y aller, même que nous nous serions presque sentis humiliés du peu de considération qu’il nous témoignait. Sa valse hésitation, son manque de fougue à notre égard, nous avait troublés.
C’est quand même cela la question principale pour l’heure. DSK l’a écrit dans un courrier officiel qu’il a adressé au FMI : "Je veux consacrer toutes mes forces, tout mon temps et toute mon énergie à prouver mon innocence".