Cornélius Castoriadis aimait citer un de ses ancêtres, Thucydide : « Il faut choisir : se reposer ou être libre. » Une vie humaine, signifiait-il, n’est pleinement accomplie que si l’homme parvient à libérer son énergie créatrice et à se donner les moyens, au milieu de ses contemporains, de penser le vivre-ensemble. Il ajoutait : « La liberté c’est l’activité ! »
Toujours sur la brèche, Serge Latouche dirige depuis 2013 la collection Les précurseurs de la décroissance éditée par Le Passager Clandestin . Déjà auteur de son premier titre, Jacques Ellul, contre le totalitarisme technicien, il propose, en ce printemps 2014 : Cornélius Castoriadis ou l’autonomie radicale.
L’allongement de l’espérance de vie, entonnée inlassablement par une grande partie des médias soumis à l’influence de bon nombre d’élus politiques lesquels réagissent servilement aux préoccupations d’une poignée de grands patrons, donne à la dernière contre-réforme des retraites une dimension essentiellement démographique. Puisque nous vivons plus longtemps, nous devrons travailler plus longtemps !