Une vie vouée à l'écriture. Journaliste dans le sud par le rugby d'abord (!) Engagé dans le combat pour une société solidaire et fraternelle. Contre le profit, la croissance et le nationalisme. Insoumis,1…
indigné, permanent. Utopiste paraît-il. Et c'est bien triste....
Il me semble que je passe mon temps à pétitionner et - même en respectant les gestes barrière - cela m'agace. Certes les sources d'indignation, les sujets de revendication deviennent toujours plus flagrants et abondants, mais dans une démocratie fonctionnant normalement, nous devrions pouvoir peser directement sur nos élus pour qu'ils défendent nos idées, nos valeurs.
Outre la privation de sapin - héroïquement libéré par l'agriculteur-ministre Denormandie - ce que ne supporteraient pas davantage un certain nombre de Français, c'est l'absence de Jésus dans leur crèche. Ce suspense insupportable et néanmoins récurrent, chaque année en décembre lorsqu'on tourne fébrilement les pages du calendrier de l'avent. Sera-ce une fille ou un garçon ?
Voici le bon peuple de France apaisé. Il va pouvoir acquérir son sapin de Noël dès le 20 novembre. Et c'est le ministre lui même, le très agricole Denormadie, qui est venu lui porter la bonne nouvelle. Quel soulagement ! L'idée même que le sapin ne vienne pas perdre ses aiguilles dans nos salons surchauffés, agissait sur notre moral de façon alarmante
Coïncidence, j'échangeais hier encore avec Chantal à propos de ce que l'on fait de nos jeunes. Pas de ceux du lycée Louis-le-Grand, ni des enfants de cette petite société clanique et libérale qui se coopte depuis trop de temps en prenant soin de laisser tous les autres sur le bord de la route.
Il faudra donc se passer de toute liberté au delà du 1e décembre, le 15 probablement ou le 20 possiblement. On ne sera alors relâché que pour acheter. A la folie. D'ici là, interdit de sortir, de se balader en forêt, en montagne, en bord de mer. Ou alors la passe, c'est 135 €.
Tandis que le populisme tend à rassembler les désespérés de tout bord et de rejeter aveuglément les élites quelles qu'elles soient, le monde ultra-libéral se prépare à lancer le deuxième étage de sa fusée en éliminant les petits, ceux qui ne sont rien, au profit des surhommes de l'intelligence artificielle. Un extrait du documentaire de Pierre Barnérias fait froid dans le dos...
Hier c'était le cinquantième anniversaire de la disparition du général de Gaulle. C'est un jour à part dans ma vie. De deuil. Le 9 novembre 1970, c'est un petit peu comme le 27 juin 1988, plus récemment (et violemment) le 26 septembre 2019 et le 4 octobre 2020... Pourtant, tout n'est clair dans ma passion gaullienne. Et il s'en manque !
Au moment où s'organise un mouvement de fond ayant pour objet de rassembler enfin la gauche, non celle d'une pensée unique, mais d'un objectif commun, vous revenez sempiternellement Monsieur Mélenchon proposer votre candidature, selon cette litote qui vous tient semble-t-il autant à cœur qu'elle fait office chez vous de pudeur sacrificielle.
Je vais maintenant me livrer à l'exercice que j'aime le moins. Le ni pour, ni contre. Bien au contraire. Ménager la chèvre et le choux. Passer pour un faux-cul. Manier le " en même temps ". Un cauchemar !
Ce ne sont pas seulement les États-Unis qui sont débarrassés d'un si horrible personnage, c'est l'humanité dans sa globalité. Même si sur la planète, dévastée par les guerres, la famine, les catastrophes naturelles, le nom de Trump demeurait dérisoire, mais peut-être bien davantage inconnu.