Une vie vouée à l'écriture. Journaliste dans le sud par le rugby d'abord (!) Engagé dans le combat pour une société solidaire et fraternelle. Contre le profit, la croissance et le nationalisme. Insoumis,1…
indigné, permanent. Utopiste paraît-il. Et c'est bien triste....
Le couscous vient d'entrer dans les grandes cuisines de l'UNESCO dont le grand sacerdoce est de faire entrer un peu tout le monde dans un cercle tellement large qu'il n'a plus réellement de sens. Il faut désormais chercher ce qui n'est pas encore au patrimoine de l'humanité. Le cassoulet par exemple et j'enrage...
Le président de la République française est-il à la hauteur ? On peut en douter. Il eut été probablement plus utile à la Comédie française, voir au cirque Bouglione. Son dernier numéro de prestidigitation est certes virtuose, mais commence à échauffer sérieusement ceux qui, loin d'être hostile au départ, se lassent de ses tours de passe-passe permanents.
Avec leurs conneries, les Vegan, ou végans ou véganes, c'est déjà tout un problème de l'écrire et de le dire, les antispécistes, c'est aussi tout un problème de les comprendre, vont nous conduire au suicide collectif, ce qui arrive souvent autour des sectes. Parce que bouffer des molécules et du jus de betterave et traverser le pays sans humer la moindre bouse de vache, ce n'est plus une vie.
Malgré un très large consensus sur le droit à mourir dans la dignité et le suicide assisté, les pouvoirs successifs tergiversent en s'abritant derrière une loi brouillonne et quelque peu poltronne aussi. C'est que les libéraux, déjà dans le viseur avec les lois du mariage pour tous et de la PMA, ne veulent pas se couper un peu plus de leurs soutiens cathos.
Dans l’attente d’une prochaine saillie télévisée, d’un discours lyrique, d’une plaidoirie flamboyante sur l’environnement, notre mythique président jupitérien – un peu mythomane parfois aussi mais c’est moins joli – semble avoir mis l’écologie entre parenthèses. Doux euphémisme si l’on en juge par son opposition constante à tous les combats menés par les élus et militants de ce bord-là
Monsieur Darmanain - lui même rescapé de justesse - qui vient soutenir sans précaution M. Sarkozy - un homme honnête (!) - ; Monsieur Macron qui fait des salamalecs au Maréchal Sissi le rude pharaon ; Monsieur Castex qui revient avec son couvre-feu et ses mesures ahurissantes... Sans parler de la Convention citoyenne désavouée... Vous vous sentez bien en ce moment ?
Depuis que l’extrême libéralisme bête et méchant à pignon sur rue du Faubourg Saint-Honoré, les occasions pour un vieux Jauressien de se marrer sont aussi rares que les augmentations du point de retraite ou d’indice de la fonction publique. Mais cette fois, l’annonce de la disparition prochaine de la « ferme des mille vaches » est la meilleure de l’année.
Guillaume Meurice en adressant une pique de bon aloi aux partisans du libre échange, du commerce et de l'entreprise qui aujourd'hui en appellent à l'état providence semble avoir déclenché l'ire de certains d'entre eux et notamment d'un obscur animateur TV qui demande son exclusion de France Inter. Belle confraternité, belle mentalité. Reste que sur le fond Meurice à raison...
Dans son essai " La Populophobie, le gouvernement de l'élite et pour l'élite " (Plon) Guillaume Bigot propose justement une intéressante mise en perspective entre notre époque agitée, quelque peu désespérante aussi et l'Ancien régime dans sa période pré-révolutionnaire. Pour mieux souligner l'inexistence d'un Tiers Etats défragmenté. L'occasion d'évoquer la (re) convergence des luttes.
Nous sommes dimanche et pour nous détendre, j'ai envie de vous emmener sur les hauteur de l'Aubrac dans le sud du Massif Central.
Les premières neiges ravivent le paysage et les souvenirs. On peut même y voir la Vierge. Sans être dupe...