jean Caune

Professeur d'université émérite, c'est-à-dire retraité.

Grenoble - France

Sa biographie
Docteur en troisième cycle en esthétique et sciences de l’art et docteur d’État en sciences de la communication. Après une carrière de comédien et de metteur en scène, j'ai mis en place le Centre d’Action Culturelle de la Villeneuve de Grenoble (1971-1975) et dirigé la maison de la culture de Chambéry1 (1982-1988). À l'université de Grenoble, mes enseignements portaient sur les thèmes : culture et communication ; la représentation théâtrale : mise en scène et jeu de l'acteur ; pratiques et politiques culturelles… Mes travaux d'auteur concernent les pratiques artistiques et culturelles. J'ai publié de nombreux articles sur la communication, le théâtre et la médiation culturelle et une dizaine d’ouvrages dans les mêmes disciplines : "La dramatisation", Arts du spectacle, cahier théâtre de Louvain, 1981; au PUG ("La culture en action" réédition 1999, "La démocratisation culturelle, une médiation à bout de souffle", 2006 ; "Pour des humanités contemporaines" 2013 ; "La médiation culturelle. Expérience esthétique et Vivre-Ensemble", 2017 ; "Acteur-spectateur, une relation dans le blanc des mots", Nizet, 1996 ; Le théâtre de Jean-Claud Grumberg. Mise en pièces de la question juive, Le bord de l'eau, 2016. J'ai également été élu à la municipalité de Grenoble (2001-2008) sur une liste citoyenne et écologique et V.P. de la communauté d'agglomération grenobloise : développement universitaire et recherche. Aujourd'hui, depuis 2015, je milite dans un collectif, Le Forum des Lucioles consacré aux questions de diversité culturelle et de droits culturels.
Son blog
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  • 6. De la catastrophe à la gloire posthume

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    Très peu d’ouvrages de Walter Benjamin furent édités de son vivant. Les raisons en sont multiples. La première est vraisemblablement l’aveuglement du milieu de réception, en particulier universitaire allemand, vis-à-vis de ses écrits, dispersés dans maints journaux et revues disparues. Il était un auteur inclassable.
  • 5. Une errance sans issue

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    En janvier 1933, le président Hindenburg nomme Adolph Hitler chancelier ; le 27 février le Reichstag est incendié. Le sort de Benjamin est scellé. Sa situation matérielle était déjà très délicate, elle est encore plus fragilisée par la terreur que les nazis installent contre tous ceux qui refusent le nouveau régime.
  • 2. Un témoin prophétique

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    L’œuvre de Benjamin est celle d’un philosophe qui, le plus souvent, a écrit sur des phénomènes relevant de littérature et de l’art ou sur des thématiques qui croisent littérature et politique.
  • Walter Benjamin - 4. Une pensée elliptique

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    Il n’est pas possible de rapporter l’œuvre de Benjamin à un système, à une unité thématique ou stylistique ou, encore moins, à une conception du monde. Pas plus qu’il n’est concevable d’expliquer ou de comprendre son œuvre, rappelons-le encore une fois, diverse, complexe, unique, novatrice… par son parcours de vie.
  • 3. Une rencontre amoureuse et politique

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    La rencontre de Benjamin avec l’idéologie communiste fut d’abord celle d’une rencontre amoureuse, en 1924, à Capri, avec une jeune femme qui joua un rôle fondamental dans sa vie. Comme il l’écrit à son ami Scholem : « J’ai fait la connaissance d’une révolutionnaire russe de Riga, une des femmes les plus éminentes que j’ai pu rencontrer. »