Comme chaque année, en guise de cadeau de Noël, voici les phrases marquantes prononcées par les personnalités politiques azuréennes (ou sur elles) lors de l'année écoulée :
« Faire de la politique, ça se respecte. Mais il y a des lieux et des moments pour cela. Elle pourrait être davantage présente aux conseils métropolitains, par exemple ! On ne fait pas ce que l'on veut quand on le veut, même un chien le sait. » Gaël Nofri, à propos de la députée Christelle d’Intorni (Nice Presse, le 7 janvier 2024).
« Quand on veut avancer, l’État vous freine. Les administratifs, on leur a dit de ne prendre aucun risque. Brûlez des livres de règles, brûlez des bibliothèques entières pour que les Français avancent ! » Michel Lottier, maire de Blausasc (Nice-Matin, le 8 janvier 2024).
« Il faut savoir faire comprendre aux gens qui abusent de la chantilly qu’ils finiront par être malade. Il faut savoir diviser le gâteau. On nous a laissé les miettes. » Michel Lottier, expliquant pourquoi il veut que Blausasc quitte la communauté de communes du Pays des Paillons (Nice-Matin, le 8 janvier 2024).
« Non content d’augmenter vos impôts locaux, non content d’endetter notre territoire à hauteur de 2 milliards d’euros, non content d’être bon à rien et mauvais en tout, le voilà menaçant comme un vulgaire voyou des rues. Ces méthodes mafieuses visant à intimider ceux qui s’opposent à sa gestion métropolitaine n’ont pas leur place dans ma circonscription. » Bryan Masson, en réaction à la phrase prononcée par Christian Estrosi lors des vœux de Louis Nègre : « Quiconque viendra, demain, essayer d’entraver la marche en avant de Cagnes-sur-Mer, ou essayer d’entraver le travail accompli par Louis Nègre et ses équipes, nous trouvera aussi en travers du chemin. » (communiqué de presse, le 11 janvier 2024).
« Nice n’est pas mauvaise élève. » Anthony Borré, à propos du logement social (Nice-Matin, le 11 janvier 2024).
« Je me réjouis que Rachida Dati et Catherine Vautrin entrent au gouvernement. J’ai toujours pensé que le curseur des gouvernements d’Emmanuel Macron devait être mis à droite. Si Éric Ciotti entrait au gouvernement, je m’en réjouirais de la même façon parce qu’il est niçois et parce que je pense qu’il est temps qu’il y ait une coalition de projet entre LR et le gouvernement. » Anthony Borré (Nice-Matin, le 12 janvier 2024).
« Jamais j’irais mettre en plein cœur de ville un lieu de compost. On s’enquiquine la vie pour que ça soit beau et propre, on ne va pas aller mettre un truc pourri. » Lionnel Luca (Nice-Matin, le 15 janvier 2024).
« Joseph Ségura et Louis Nègre sont les heureux cocus du président de la métropole qui utilise la collectivité comme un fonds d’investissement dédié au développement exclusif de la ville de Nice. » Bryan Masson (Nice-Matin, le 22 janvier 2024).
« Sur la question du logement social, 42 communes sont soumises à la loi SRU, 24 sont carencées. Seule une demande sur dix peut être accordée. On est contraint de sanctionner les communes qui, indépendamment de leur volonté, ne parviennent pas à réaliser les objectifs que nous leur fixons. La Ville de Nice, comme 25 autres, s’est vue notifier son carencement et paiera l’amende. » Hugues Moutouh (Nice-Matin, le 24 janvier 2024).
« Je veux dire que lorsque l’on fait une plainte au pénal contre un type – moi – qui a fait votre campagne électorale, ça peut éclabousser... Pourquoi sont-ils partis au pénal direct ? Pourquoi ne m’ont-ils pas pris dans un bureau pour qu’on s’explique ? Pourquoi on m’a traité comme ça ? Quand personne n’est propre ça peut revenir en boomerang dans la tête de plein de gens. Le linge sale, ça se lave en famille. » Mathieu Messina, ancien PDG de la SPL Ports de Menton (Nice-Matin, le 25 janvier 2024).
« Oui, Rachida Dati est une traître. J’ai eu l’occasion de la croiser souvent. Il fallait voir à quel point elle vilipendait et avec quelle force le macronisme. Se retrouver aujourd’hui dans le gouvernement, ça n’a pas de sens. » Alexandra Martin (Nice-Matin, le 28 janvier 2024).
« Je rappelle qu’un adjoint de M. Estrosi est un ancien collaborateur de Jean-Marie Le Pen. Je rappelle qu’un membre de son cabinet était le bras droit de Marion Maréchal-Le Pen. Je n’ai aucune leçon de vivre ensemble à recevoir de la part d’un homme qui a laissé entrer le loup dans la bergerie qu’il m’accuse de déstabiliser. » Juliette Chesnel-Le Roux, suite aux propos de Christian Estrosi accusant les écologistes d’être des antisémites (communiqué de presse, le 1er février 2024).
« En écoutant Attal, je me dis que les vieux cons sont de plus en plus jeunes. » Julien Picot (son profil Facebook, le 5 février 2024).
« Je suis surpris de ce discours permanent pour dire que la métropole a été formidable. Il intervient avec des textes qu’on lui a donnés… » Éric Ciotti, à propos d’Ivan Mottet (Nice-Matin, le 8 février 2024)
« Le pauvre a subi trois tempêtes. Alex, Aline et maintenant la tempête Estrosi-Ciotti. » Henri Giuge, à propos d’Ivan Mottet, maire de Saint-Martin-Vésubie (Nice-Matin, le 8 février 2024).
« Comme son modèle Macron, le maire de Nice embauche un mis en examen. Peut-être est-ce devenu le critère de promotion d’une Macronie décadente ou le retour d’une époque médeciniste qu’on croyait révolue ? L’embauche de Rabah Souchi comme directeur adjoint à la sécurité à Nice, est une énième provocation de la part d’un Christian Estrosi bien peu soucieux de moralité et d’exemplarité. » Julien Picot (son profil Facebook, le 8 février 2024).
« La transmission du savoir, dans la convivialité, c’est quelque chose d’important. On réunit des gens qui ont 80 ans avec le plus jeune, mon fils, qui en a 11. Il m’accompagne, hein. Mais le matin, je peux vous dire qu’il n’y a pas besoin de réveil pour aller à la chasse. Toute cette connaissance du territoire, le respect de l’animal… Parce qu’on ne va pas à la chasse pour tuer. » Céline Pignon, maire de Saint-Antonin (Nice-Matin, le 12 février 2024).
« Je n’aurais jamais imaginé que vous rogneriez sur les 251 000 euros destinés à la réinsertion des plus défavorisés. » Martine Ouaknine, commentant la fin du partenariat entre le Département et la Métropole Nice Côte d’Azur pour le Plan local pour l’insertion et l’emploi (Nice-Matin, le 13 février 2024).
« Jamais une minute de silence pour Badinter ! Responsable de centaines de victimes innocentes qui seraient encore vivantes si leur bourreau avait été exécuté et non relâché ! » Éric Ravasco (son profil Facebook, le 13 février 2024).
« Éric Ciotti est un garçon sérieux, il ne croit donc pas un seul instant à ce qu'il raconte. » Patrick Mottard, commentant ses critiques sur la politique culturelle de la ville de Nice (Nice Presse, le 19 février 2024).
« Le maire le dit clairement, oui, pour cette candidature Nice 2028, on s'est plantés. À mon avis, il a manqué d'une réflexion sérieuse en amont. Nous nous sommes lancés très tard. On a essayé de rattraper ça avec un thème certes original mais très difficile à rendre crédible. » Patrick Mottard, commentant l’échec de la ville de Nice dans l’obtention du titre de « Capitale de la culture 2028 » (Nice Presse, le 19 février 2024).
« Certains montants mis en face de certaines dates, de certains lieux, suscitent de vives interrogations. Par exemple un restaurant à 850 euros un 1er juillet 2022, date d’anniversaire de Christian Estrosi. Une facture Montblanc à 10 800 euros. Plus de 9 000 euros d’hébergement en janvier 2022 à Courchevel ou encore 5 000 euros à Méribel. Une facture de quasiment 500 euros à l’hôtel Crillon à la date anniversaire de mariage du couple Estrosi. » Christelle d’Intorni, à propos de la comptabilité du GIP Grand Prix (Nice-Matin, le 25 février 2024).
« Le 9 juin, je serai élu au Parlement européen. Une fois sur place, je me fais fort de réunir 25 députés autour de mes idées pour constituer un groupe. » Jean Marc Governatori (Nice-Matin, le 16 mars 2024).
« Le débat d’orientation budgétaire prévoyait un investissement fort sans faire d’emprunt. Mais je m’aperçois qu’il y a des emprunts à court terme. Ça n’est pas cohérent. J’ai un doute sur ce qui est annoncé donc je m’abstiens, ça n’est pas une position politique mais de l’honnêteté intellectuelle. » Anaïs Tosel, maire de Falicon, à propos du budget 2024 de la métropole Nice Côte d'Azur (Nice-Matin, le 18 mars 2024).
« Votre courrier, qui laisserait penser à une insincérité budgétaire, n’a ainsi d’autre vocation que d’être un écran de fumée aux véritables turpitudes financières d’autres collectivités avec les chantiers inachevés de la tempête Alex dans la Vésubie ou encore la dette abyssale du GIP - Grand Prix de France. » Charles-Ange Ginésy, en réponse au courrier de Joseph Ségura qui estimait que le budget 2024 du département surestime les recettes liées aux droits de mutation (Nice-Matin, le 23 mars 2024).
« Je regrette que Christian Estrosi ait joué un rôle en favorisant la candidature de division de Monsieur Mion qui a permis de battre Madame Trastour et de faire élire Monsieur Masson. C’est drôle : les gens qui sont dans l’horreur de l’extrême droite leur font le lit… Et ça, c’est quelque chose qui reste en travers. » Lionnel Luca (Nice-Matin, le 1er avril 2024).
« À la réunion de la Madeleine, comme je soutenais, pour le garage Renault, un projet plus complet et utile pour la population qu’un simple parking, Gaël Nofri m’a arraché le micro. Peur de la contradiction ? » Auguste Vérola (son compte X, le 18 avril 2024).
« Faut-il donc montrer ses seins, retoucher son image par l’IA, aller jusqu’à la grève de la faim pour être invité sur les plateaux de TV et radios ? » Jean Marc Governatori, à propos des élections européennes (lettre ouverte, le 24 avril 2024).
« Cette visite du premier ministre et du garde des Sceaux était une séance de communication assez pitoyable qui aggrave le sentiment d'inaction. » Christian Estrosi, après la venue de Gabriel Attal et d’Éric Dupond-Moretti à Nice, le 22 avril (Le Figaro, le 2 mai 2024).
« Mais je n'ai pas ressenti un plus grand respect républicain de la part du nouveau préfet des Alpes-Maritimes qui était dans la confidence de ce déplacement depuis quinze jours. Et je note que l'action de Monsieur Hugues Moutouh, surnommé "deux claques et au lit", se traduit surtout dans les discours. En vérité, ce montage biscornu du 22 avril aura fait preuve de beaucoup d'amateurisme, surtout à l'égard du maire de la 5e ville de France qui se reconnaît dans la majorité présidentielle, à la veille des élections européennes. » Christian Estrosi, après la venue de Gabriel Attal et d’Éric Dupond-Moretti à Nice, le 22 avril (Le Figaro, le 2 mai 2024).
« Si le jeune nous donne son âge, son adresse, on le ramènera à ses parents. » Christian Estrosi, après l’instauration d’un couvre-feu pour les moins de 13 ans ou de 16 ans (Nice-Matin, le 3 mai 2024).
« Sur un abonnement à Netflix, on est prêt à mettre 25 euros de plus par mois. Il faut relativiser les choses et les remettre à leur place. » Christian Estrosi, justifiant l’augmentation de la taxe foncière (Nice-Matin, le 12 mai 2024).
« Maire, c’est 60% d’emmerdes et 40% de pur bonheur. » Bruno Bettati, maire de La Gaude (Nice-Matin, le 13 mai 2024).
« On ne va pas fermer la bibliothèque, elle restera ouverte tout le temps des travaux. » Jean-Luc Gagliolo, à propos de la bibliothèque Louis Nucéra (Nice-Matin, le 10 mai 2024).
« Alors fin de l’histoire, on ferme. » Christian Estrosi, à propos de la bibliothèque Louis Nucéra (Nice Presse, le 15 mai 2024).
« Nous n’avons pas perdu le Grand Prix. Le contrat n’a pas été renouvelé. » Christian Estrosi (L’Équipe, le 21 mai 2024).
« Mais je ne peux pas répondre de décisions dont je n’ai pas la charge. J’avais un rôle politique, pas un rôle administratif. Je n’ai jamais eu à décider d’un quelconque engagement financier. » Christian Estrosi, à propos des dépenses du GIP Grand Prix du Castellet, dont il fût pourtant le président (L’Équipe, le 21 mai 2024).
« Oui, la France doit se retirer de la Cour Pénale Internationale qui s’est totalement décrédibilisée. » Éric Ciotti, réagissant au mandat d’arrêt demandé contre Benjamin Netanyahou. (son compte X, le 22 mai 2024).
« Les heures sombres que nous traversons suite à la décision irresponsable du Président de la République nous imposent de nous unir pour sauver la France du nouveau fascisme que seule la gauche incarne désormais. » Sébastien Leroy (son compte X, le 10 juin 2024).
« C’est l’intérêt de la Ville de Nice, du Département et de la Région pour que le président de la commission des finances du conseil départemental cesse de faire du chantage aux subventions. » Christian Estrosi (Nice-Matin , le 14 juin 2024).
« Votez pour Monetti, c’est voter pour nos écoles ! » Pierre Fiori, suppléant du candidat Graig Monetti aux élections législatives dans la 1ère circonscription des Alpes-Maritimes (son compte X, le 18 juin 2024).
« Dans son tract, elle parle de l’Union des droites, sans jamais faire mention du RN, de Marine Le Pen ou de Jordan Bardella. Elle a le ralliement au RN honteux. » Gaël Nofri, à propos de Christelle d’Intorni (Nice-Matin, le 20 juin 2024).
« J’essaierai notamment de mener à bien la proposition de loi qu’a portée Philippe Pradal, concernant les propriétaires immobiliers et la problématique des squatteurs ». Bernard Chaix, évoquant la première mesure qu’il mettrait en place s’il était élu député dans la 3e circonscription des Alpes-Maritimes, à la place de... Philippe Pradal ! (Nice-Matin, le 20 juin 2024).
« Éric Ciotti est un petit Pierre Laval. » Christian Estrosi (CNews, le 21 juin 2024).
« Il me semble que de temps en temps, le pois chiche il est de travers. » René Trastour, maire de Conségudes, commentant la décision du président de la République de dissoudre l’Assemblée nationale (Nice-Matin, le 24 juin 2024).
« Horizons ne fait pas partie de la majorité présidentielle. » Gaël Nofri (débat organisé par Nice-Matin, le 24 juin 2024).
« On ne tiendrait pas trois mois avec ces gens-là au pouvoir. La ruine nous conduirait à la guerre civile. » Gaël Nofri, à propos des autres candidats aux élections législatives dans la 5e circonscription des Alpes-Maritimes : Christelle d'Intorni et de Fabrice Decoupigny (Nice Presse, le 26 juin 2024).
« Il n’y a pas que des agités du bocal à LFI. » Laure Quignard, candidate socialiste dans la 3e circonscription des Alpes-Maritimes (Nice-Matin, le 27 juin 2024).
« Il est devenu le champion du monde des crotales. C'est un lâche, un Brutus, et comme lui, il sera assassiné d'ici deux ans. » Renaud Muselier, à propos d’Éric Ciotti (Nice-Presse, le 28 juin 2024).
« Pour la seconde fois, Christian Estrosi a perdu la 5e circonscription ! Cette défaite c’est la sienne il a mis toute son énergie, toute son ignominie, toute sa petitesse et toute la puissance de la ville de Nice et de la Métropole avec des inaugurations en cascade et la mobilisation des services et des élus. Le message qui a été envoyé par les vallées et Nice est sans appel : Estrosi c’est fini ! » Christelle d’Intorni (France Bleu Azur, le 1er juillet 2024).
« Dans les coulisses de l’Élysée, une alliance contre-nature est en train de se concocter. Cette coalition, qui irait des Insoumis à certains de mes anciens amis de LR, serait un hold-up démocratique absolu. Ce mariage de la carpe et du hérisson me donne un sentiment de nausée. » Éric Ciotti (Nice-Matin, le 3 juillet 2024.
« J'en suis sûr, les électeurs ne suivront pas les consignes de vote de Dominique Strauss Kahn, de Lionel Jospin et de toutes les autres momies sorties pour l'occasion de leur sarcophage ! » Benoît Kandel (son profil Facebook, le 3 juillet 2024).
« Personne ne m’a jeté de tomate, les gens me serrent la main, sont gentils avec moi… Tout va bien ! » Yves Juhel, maire de Menton, après sa garde-à-vue (Nice-Matin, le 6 juillet 2024).
« La France est à droite. Le sujet, c'est d'éviter la fracture. Pas de se tatouer sur le torse "Emmanuel mon amour", ou "Jean-Luc/Jordan for ever". » Gaël Nofri (Nice-Presse, le 11 juillet 2024).
« Qui voudrait du dingue qui s'est enfermé dans son bureau pour échapper à ses amis LR ? Du dingue qui fait couper son téléphone à son chauffeur de peur d'être pisté par son GPS ? Du dingue qui joue à cache-cache avec un huissier de justice ? » Gaël Nofri, à propos d’Éric Ciotti (Nice Presse, le 11 juillet 2024).
« Non, mais qu’est-ce que ça veut dire ? On n’a plus le droit de bouger un orteil ! Et si on le fait, on est forcément "téléguidée" par l’opposition, c’est n’importe quoi. » Loetitia Loré, maire de Venanson, après la décision de Christian Estrosi de remplacer certains vice-présidents de la métropole Nice Côte d’Azur (Nice-Matin, le 12 juillet 2024).
« Ce sont des points qui relèvent d’une vision assez totalitaire de la vie publique. » Bertrand Gasiglia, à propos du contenu de la charte que doivent signer les conseillers métropolitains souhaitant siéger au sein de la majorité (Nice-Matin, le 12 juillet 2024).
« C’est avec beaucoup d’humour que ses bras droits Segura et Nègre ont dit que c’était une décision courageuse. Effectivement, c’est très courageux puisque les seules voix des élus de Nice, Cagnes-sur-Mer et de Saint-Laurent-du-Var assurent plus de 55 % des votes au conseil métropolitain. Donc le risque équivaut à zéro en ce qui concerne sa réélection. » Xavier Beck, commentant la démission de Christian Estrosi de la présidence de la métropole Nice Côte d’Azur (Nice-Matin, le 13 juillet 2024).
« Je ne peux pas signer une charte dans laquelle, dans son point numéro 4, je m’engagerais à voter les futurs budgets de la métropole sans en connaître la teneur. C’est un déni de démocratie que je ne peux me résoudre à cautionner. » Anaïs Tosel (Nice-Matin, le 13 juillet 2024).
« Pour autant, il s’avère qu’on m’a conseillé de faire attention à moi et à mes proches. J’ai trouvé ça assez désagréable. » Christophe Trojani, commentant sa décision de se présenter contre Christian Estrosi à la présidence de la métropole Nice Côte d’Azur (Nice-Matin, le 17 juillet 2024).
« Pour moi, alors que vous combattez, et je le comprends, les extrêmes, aussi bien l’extrême gauche que l’extrême droite, ce sont des méthodes soviétiques et fascistes de nous avoir obligés, incités à signer cette charte. » Pascale Guit Nicol, maire de Gattières, s'adressant à Christian Estrosi, à propos du contenu de la charte que doivent signer les conseillers métropolitains souhaitant siéger au sein de la majorité métropolitaine (procès-verbal du conseil métropolitain du 19 juillet 2024).
« Les Parisiens découvrent les grilles pour les JO... On leur dit pour les palissades noires qui défigurent Nice pendant le carnaval et le Tour de France ? » David Nakache (son profil Facebook, le 24 juillet 2024).
« Faire intervenir l’armée ne me semble pas adapté. Je sais que des politiques le réclament ici et là. Mais le jour où un para ou un légionnaire tire sur un gamin de quinze ans avec son fusil d’assaut, ça veut dire quoi ? Ce n’est ni sérieux, ni la solution. » Hugues Moutouh, commentant une proposition d’Anthony Borré (Nice-Matin, le 25 juillet 2024).
« Je souhaite la nomination en urgence d’un préfet compétent qui ne se paie pas de mots. » Christian Estrosi (Le Parisien, le 27 juillet 2024).
« Je vous renverrai à cette affiche aposée sur les murs par le gouvernement de Winston Churchill pendant le Blitz, le bombardement de Londres, Keep calm and carry on, gardez votre calme et continuez normalement votre boulot. Voilà, c'est ce que je fais aujourd'hui, demain et tous les jours. » Hugues Moutouh, en réponse à Christian Estrosi (BFM Nice Côte d’Azur, le 30 juillet 2024).
« Je demande également qu’on déploie dans l’urgence la force sentinelle dans nos quartiers, même limitée dans le temps, pour protéger les populations et nettoyer les quartiers. On est face à une armée de narcoterroristes qui terrorisent nos populations. Or la force sentinelle a été créée pour nous protéger du terrorisme. » Christian Estrosi (Nice-Matin, le 12 août 2024).
« Hier, trois lepénistes ont déposé la gerbe du Département des Alpes-Maritimes lors de la cérémonie du 80e anniversaire de la Libération de Nice. Charles-Ange Ginesy aurait-il lui aussi rejoint le Rassemblement National ? Le général de Gaulle doit se retourner dans sa tombe. » Christian Estrosi (son compte X, le 29 août 2024).
« L'abolition de la peine de mort a été la plus grande régression civilisationnelle de l'Humanité... » Éric Ravasco, conseiller municipal RN du Cannet (son profil Facebook, le 29 août 2024).
« Je n’ai pas souhaité la signer comme un certain nombre de maires. Je n’apprécie pas qu’on essaye d’engager ma commune sur un terrain qu’elle n’a pas choisi. » Yannick Bernard, maire de Carros, à propos du contenu de la charte que doivent signer les conseillers métropolitains souhaitant siéger au sein de la majorité métropolitaine (Nice-Matin, le 8 septembre 2024).
« Nous avons été faiblards à Cannes ou à Antibes oui, mais je n'accable pas les candidats. Il n'aurait pas fallu les investir. » Alexandra Masson, à propos des dernières élections législatives (Nice Presse, le 18 septembre 2024).
« Il a annoncé qu'il ne démissionnera pas, et qu'il ne renoncera pas à ses projets. Ça on n'en doute pas, puisqu'il n'en a aucun… » Alexandra Masson, à propos de Yves Juhel (Nice Presse, le 18 septembre 2024).
« Dès le début, c’était prévu que je ne reste pas. » Philippe Vardon, commentant la fin de ses fonctions d’attaché parlementaire de trois députés RN (Nice-Matin, le 19 septembre 2024).
« David Lisnard joue un peu trop solo, il faut qu’il corrige ça. Alors que LR avait un genou à terre, après le départ d’Éric Ciotti, il a fait la promotion de son parti Nouvelle Énergie. Ce n’est pas une attitude que j’apprécie » Michèle Tabarot (Nice-Matin, le 19 septembre 2024).
« Bonne nouvelle chez Les Républicains : le forcené s’est rendu ! Il est maintenant en garde à vue, au Rassemblement National. » Renaud Muselier, commentant la démission d'Éric Ciotti de LR (son compte X, le 22 septembre 2024).
« Moi Douglas, fidèle à mon esprit cabotin, je quitte également LR pour continuer à participer aux votes au sein de l’UDR. » Hervé Caël, illustrant ses propos avec la photo d’un chien, en référence à l’affaire Douglas/Clovis (son compte X, le 22 septembre 2024).
« Je vais quitter les LR, bien évidemment. Nous n’avons plus rien à espérer de ceux qui se sont fait élire avec les voix de l’extrême gauche pour sauver leurs postes pour au final se fondre tels des Efferalgan dans la majorité. » Christelle d’Intorni (Nice-Matin, le 23 septembre 2024).
« Il fait ça pour contrer Estrosi. L’un comme l’autre, c’est de la basse politique. Leur petite salade locale ne m’intéresse plus. » Jean-Louis Debré, commentant le départ d’Éric Ciotti de LR (Nice-Matin, le 24 septembre 2024).
« Si la clarification se fait, les élus du groupe "Notre Département d’abord" reviendront aussitôt dans la majorité sans condition, sans rien demander ni rien négocier. » Christian Estrosi, à l’attention de Charles Ange Ginésy (Nice-Matin, le 26 septembre 2024).
« Là, aujourd’hui, non, j’en ai marre. Honnêtement, parfois, je préfère les pierres et les chiens aux gens. » Dominique Trabaud, maire de Coursegoules (Nice-Matin, le 30 septembre 2024).
« Le pôle Alpha, inauguré exclusivement par des mâles. Ce serait drôle si ce n'était hélas que l'image de notre monde, encore au XXIe siècle. » Juliette Chesnel-Le Roux, à propos de l’inauguration de la première pierre du futur pôle Alpha dédié à la recherche de Sophia-Antipolis (son compte X, le 2 octobre 2024).
« La Gauche doit se présenter auprès des populations avec un fonds programmatique ambitieux. Mais elle doit aussi travailler la forme pour éviter d’être perçue comme populiste et coupée des réalités, avec des déclarations outrancières. » Julien Picot (Patriote Côte d’Azur 3 octobre 2024).
« Cet été, j’ai appelé tous mes collègues de la majorité et je suis allé au contact de la population dans les festins et les fêtes patronales. Personne ne m’a demandé de clarifier. » Charles Ange Ginésy (Nice-Matin, le 3 octobre 2024).
« On donne à ce poste plus d’importance qu’il n’en a. Le président de la Commission des finances présente mes rapports. Le rôle décisionnaire appartient au président et aux vice-présidents qui ont les délégations. » Charles Ange Ginésy, à propos de la présidence de la commission des finances du Département (Nice-Matin, le 3 octobre 2024).
« Ce garçon est tellement instable qu'il tuerait père et mère pour arriver à ses fins. Seulement, il ne fait que se prendre des vestes ! » Christelle d’Intorni, à propos de Gaël Nofri (Le Figaro, le 4 octobre 2024).
« Tout cela n’a rien à voir avec les différends qui opposent Éric Ciotti et Christian Estrosi. » Joseph Ségura, commentant sa demande d'exclure les élus UDR de la majorité départementale (Nice-Matin, le 4 octobre 2024).
« Vous arrivez dans la même phrase à affirmer votre opposition aux extrêmes en invoquant Jacques Chirac, et aussi en même temps, vous soutenez avec une grande sérénité Éric Ciotti, figure nationale de l’alliance avec le RN de Le Pen. » Joseph Segura, s’adressant à Charles Ange Ginésy (Nice-Matin, le 4 octobre 2024).
« Je pense que ce que regardent les Françaises et les Français, aujourd'hui, c'est la disparition de Michel Blanc. Cet événement a ému beaucoup de nos concitoyens. Nous avons entendu un très mauvais acteur qui lisait un texte écrit par d'autres. Je voulais rendre hommage à un excellent acteur qui nous a quittés. » Éric Ciotti, en réponse à Joseph Segura (Nice-Matin, le 4 octobre 2024).
« Vous croyez que nous avons oublié qu'Estrosi a, par le passé, été élu député avec le soutien du candidat FN ? Qu'il a personnellement négocié avec Jean-Marie Le Pen pour tenter de ravir la région PACA ? Vous avez une mémoire sélective ! Olivier Bettati, actuel conseiller spécial d'Estrosi, a mené la liste RN aux régionales de 2015 ! Gaël Nofri a été élu vice-président de la Métropole niçoise après avoir été conseiller de Jean-Marie Le Pen. Votre moralité s'accommode très bien de cela. Ce n'est pas une poutre que vous avez dans l'œil, mais la charpente toute entière. » Christelle d’Intorni (Nice Presse, le 4 octobre 2024).
« Je ne partage pas les choix d'Éric Ciotti, ni sur le fond ni sur la forme. Mais je soutiens les choix de Charles Ange Ginésy. Cette majorité maintenue et réaffirmée contrarie vos petits plans fomentés depuis juin. Vous vouliez récupérer le Département et, surtout, ses fonds issus d'une gestion saine, afin de combler le déficit abyssal de la métropole Nice Côte d’Azur. Eh bien… non ! » Anne Sattonnet (Nice-Matin, le 4 octobre 2024).
« Succès judiciaire ou pas, chacun doit savoir que, si d’aventure je suis de nouveau gravement et faussement mis en cause, je saisirai la justice. » Jean-Pierre Camilla, maire de Saint-Paul, commentant l'arrêt de la cour d'appel le déboutant définitivement de sa plainte en diffamation déposée contre deux candidates aux élections municipales de 2020 (Nice-Matin, le 10 octobre 2024).
« Bonsoir les éditions Hatier, pouvez-vous m’indiquer où est évoqué, dans votre manuel d’histoire-géo pour la classe de 3e, le pacte germano-soviétique d’août 1939 ? Nous ne trouvons avec mon fils nulle part mention de cette alliance tragiquement déterminante entre nazis et communistes ? » David Lisnard, alors que ce thème est bien traité dans le manuel… sur deux pages ! (son compte X, le 13 octobre 2024).
« Je cite de mémoire 1788, 1789, 1835, 1882, 1903 : rien n'était imperméabilisé. Je le dis aux écologistes… De même, quand Noé a eu affaire avec le déluge, il n'y avait qu'un bateau ; ce n’était pas imperméabilisé. » Lionnel Luca, à propos des inondations (conseil municipal de Villeneuve-Loubet, le 16 octobre 2024).
« Mon deuxième motif d’optimisme, c’est vous, Monsieur le Maire. La trajectoire politique qui est la vôtre depuis que vous êtes assis sur le fauteuil de Maire et les choix politiques qui sont les vôtres en direction des Niçois ne peuvent qu’inciter celui qui est en charge de la présentation de ces orientations budgétaires à une forme d’optimisme. » Marc Concas (conseil municipal, le 18 octobre 2024).
« Je peux vous dire qu’aujourd’hui, j’ai demandé à mes services de commencer à travailler pour voir comment on allait lui refuser d’aménager tel que nous voyons la situation dans cet immeuble à côté du parc Chambrun. » Christian Estrosi, parlant du préfet et faisant référence à la décision de ce dernier se substituer au maire de Nice pour préempter un immeuble situé à proximité du parc Chambrun dans l'objectif d'y créer des logements sociaux (conseil municipal, le 18 octobre 2024).
« Elle prétend diriger le parti gaulliste et faire la leçon à des gaullistes de cœur et d’âme comme je le suis moi-même, alors qu’elle est depuis toujours une antigaulliste primaire ! Pour elle, le Général est l’homme qui a vendu l’Algérie. Sa position actuelle est purement opportuniste ; tous ceux qui la connaissent le savent. » Henri Leroy, sénateur LR, à propos de Michèle Tabarot (Nice-Matin, le 25 octobre 2024).
« Je ne suis pas militante pour remettre la taxe d’habitation mais si l’État consulte les communes, je demanderai qu’elle soit remise en place. » Pascale Guit Nicol, maire de Gattières (Nice-Matin, le 27 octobre 2024).
« Sur 51 maires, 18 n’ont pas signé la charte métropolitaine. […] J’ai toujours voté les budgets. Pour moi, cette charte n’a pas de sens. On ne fait pas signer une charte à quelqu’un qui travaille dans l’intérêt général depuis toujours. C’est infantilisant. » Pascale Guit Nicol, maire de Gattières, expliquant pourquoi elle n’a pas signé la charte de la majorité exigeant des conseillers métropolitains qu’ils s’engagent à adopter les futurs budgets de la métropole (Nice-Matin, le 27 octobre 2024).
« Beausoleil est un désastre urbanistique avec la multiplication des projets immobiliers d’envergure depuis 15 ans. Notre majorité, en 2020, a fait des promesses. On a fait croire aux gens que s’ils votaient pour nous, on limiterait les constructions. Ce PLU, c’est une trahison de la confiance que les électeurs nous ont accordée. » Nicolas Spinelli s’adressant à son père Gérard Spinelli, maire de Beausoleil depuis 2008 (Nice-Matin, le 30 octobre 2024).
« Il y a braconnage et braconnage. » Christian Plent, adjoint au maire de Venanson, après avoir été pris en flagrant délit de chasse illégale par l’Office français de la biodiversité (Nice-Matin, le 6 novembre 2024).
« Un espoir pour la paix, une défaite des wokistes. » Éric Ciotti, commentant l'élection de Donal Trump (son compte X, le 6 novembre 2024).
« Ce n’est pas moi qui ai fait exploser la cohésion de cette assemblée, mais ceux qui, par choix ou par suivisme, ont décidé de suivre l’arc de l’extrême droite. » Christian Estrosi, commentant le départ de 18 élus lors du conseil métropolitain de Nice Côte d'Azur (procès-verbal de la séance, le 7 novembre 2024).
« Je sais que la P.-D.G. actuelle n’est pas payée pour son travail. Je ne l’étais pas non plus, mais je me suis servi, en accord avec le maire. » Mathieu Messina, conseiller municipal de Menton (Nice-Matin, le 8 novembre 2024).
« C'était nous sous-estimer que de penser que nous dirions “oui-oui” à tout, bêtement. » Martine Barengo-Ferrier, maire de La Bollène-Vésubie, expliquant pourquoi elle n'a pas signé la charte de la majorité métropolitaine (Le Figaro, le 8 novembre 2024).
« Christian Estrosi a tout démoli, pour remplacer le théâtre de Bayard par une tente aux Moulins. » Cédric Cirasa, référent de l'UDR 06 (Nice-Presse, le 13 novembre 2024).
« Il est temps que le Parlement se saisisse sérieusement de l'automaticité des peines d’inéligibilité. C'est un principe dangereux, qui ampute le débat démocratique. Je suis un adversaire résolu de Marine Le Pen, mais elle doit être défaite dans les urnes, pas dans les prétoires. » Christian Estrosi… alors que la peine complémentaire d’inéligibilité n’est absolument pas automatique ! (son compte X, le 14 novembre 2024).
« Pour Éric, futur maire de Nice ! » dédicace de Jordan Bardella sur l'exemplaire de son livre Ce que je cherche offert à Éric Ciotti (16 novembre 2024).
« Maintenant, nous sommes une équipe ultra-motivée, on va pouvoir travailler sereinement. » Robert Nardelli, maire de Drap, réagissant à la démission de deux adjoints et trois conseillers municipaux de la majorité, qui s'ajoute à celle de son premier adjoint le 31 mai 2023 (Nice-Matin, le 20 novembre 2024).
« Christian Estrosi, en bon macroniste allié de LFI, considère que l’augmentation des prélèvements sur les Niçois est de la bonne gestion. » Éric Ciotti (son compte X, le 20 novembre 2024).
« Concernant Christelle d’Intorni, je pense que c’est une jeune députée qui a besoin de maturité politique. On n’attaque pas un maire encore moins pendant la fête du village. Elle ne m’a pas respecté. Mais ici, c’est moi le patron. » Ivan Mottet, maire de Saint-Martin-Vésubie (Nice-Matin, le 24 novembre 2024).
« Je vous annonce ce matin que je vais déposer plainte pour intelligence avec l'ennemi et apologie du terrorisme contre [les députés LFI] Ugo Bernalicis et Éric Coquerel. » Christian Estrosi (Europe 1, le 26 novembre 2024).
« Quand on en est réduit à faire la queue six heures pour se faire signer un petit bouquin, on n'est pas un grand homme politique. » Christian Estrosi, faisant référence à Éric Ciotti et au livre de Jordan Bardella (Europe 1, le 26 novembre 2024).
« Vous parlez souvent de solidarité… On peut dire que le président de la métropole est très souvent solidaire du maire de Nice ! » Sylvie Bonaldi, s’adressant à Christian Estrosi (conseil métropolitain de Nice Côte d’Azur, le 28 novembre 2024).
« Ces sondages sont orientés, j'ai été dans son équipe, je sais comment le maire travaille. Il est bien plus impopulaire que ce qui est raconté. Même parmi ses agents, qui se rendent à nos évènements et dénoncent la pression et le management brutal d'un certain élu. » Benoît Kandel, à propos de Christian Estrosi (Nice Presse, le 2 décembre 2024).
« Les élus compétents sont partis depuis longtemps. Quels talent voulez-vous récupérer ? Pierre-Paul Léonelli ? Non, je plaisante… » Benoît Kandel, répondant à la question « Vous souhaitez donc une rupture totale avec l'équipe actuelle, il n'y a aucun talent que vous aimeriez débaucher ? » (Nice Presse, le 2 décembre 2024).
« Mes trois défaites aux municipales, je les assume sans problème. Parce que le peuple de gauche niçois ne me les reproche pas. » Patrick Allemand (Nice-Matin, le 4 décembre 2024).
« Je pense que l’électorat socialiste, après ces sondages assez clairs, ne comprendrait pas qu’au sein du PS quelqu’un essaie de me contester. » Patrick Allemand (Nice-Matin, le 4 décembre 2024).
« La commune, c'est la fraternité du quotidien. » Lionnel Luca (conseil municipal, le 5 décembre 2024).
« Il a été jusqu'à extorquer le nom "UDR", hérité du général de Gaulle, pour nommer son micro-parti soumis, alors qu'il a replongé l'État dans le désordre digne de la quatrième république. Éric Ciotti c'est celui qui fait d'une église désaffectée un bordel de paroisse ! » Gaël Nofri (Nice Presse, le 6 décembre 2024).
« Tu affirmes que nos valeurs fondatrices ont encore de beaux jours devant elles. Alors, je te pose cette question : pourquoi t’en es-tu autant éloigné dans tes actes et tes choix ? Ces valeurs, je les défendrai toujours, mais désormais en dehors de ce mouvement, qui s’est égaré dans le populisme, les ambitions personnelles et les renoncements. » Khaled Ben Abderrahmane, secrétaire général départemental et conseiller national de Renaissance, s'adressant à Gabriel Attal, secrétaire général de Renaissance (son profil Facebook, le 8 décembre 2024).
« Je me demande comment vous pouvez tolérer que les supports pédagogiques proposés à nos enseignants expliquent à nos enfants de 11 ans l’art de la fellation pour arriver à l’orgasme ou les initient à la pratique de l’anulingus. C’est surréaliste. Je me demande à quel enseignement pédagogique vous espérez rattacher ces mêmes supports dont les publications expliquent à des enfants de 11 ans comment utiliser le préservatif lors d’une sodomie. » Christielle d’Intorni, lors des questions au Gouvernement (Assemblée nationale, le 3 décembre 2024).
« Avec la chute de Bachar el-Assad se pose à nouveau la question de ces Français djihadistes qui ont pris les armes contre la France. Ce sont des ennemis, des traitres à la patrie qui doivent être jugés comme tels. Je demande à ce qu’ils soient déchus de leur nationalité. » Christian Estrosi, alors que la déchéance de nationalité ne peut concerner que des binationaux ayant acquis la nationalité française (son compte X, le 10 décembre 2024).
« Je tiens à apporter mon total soutien à mon ami Nicolas Sarkozy dans l’épreuve qu’il vit aujourd’hui. » Christian Estrosi, en réaction à la condamnation définitive de Nicolas Sarkozy à trois ans de prison dont un an ferme sous bracelet électronique, dans l’affaire Bismuth (son compte X, le 18 décembre 2024).
« Borne, Retaillau, Darmanin, Bergé, Valls... où est le changement de politique ? Où est la prise en compte du résultat des urnes ? Ce n'est pas un gouvernement, c'est un casting pour la censure. » David Nakache (son compte X, le 23 décembre 2024)
Rappel
« Cela fait dix fois qu’on me propose d’être sénateur. Si je fais ça, je crache sur toute ma vie. Je vends mon âme. » Henri Leroy (Nice-Matin, le 21 janvier 2011), qui a pourtant annoncé, le 3 décembre 2024, son intention de briguer un... troisième mandat de sénateur !
« Le contribuable n'en ressentira pas les effets, uniquement les retombées. » Christian Estrosi, à propos de l'organisation du Grand Prix (La Provence, le 6 décembre 2016).
« Je ne voterai jamais Marine Le Pen. […] Le Front National, le Rassemblement National est historiquement l’adversaire voire l’ennemi de la famille gaulliste. Pour des raisons historiques qui plongent leurs racines très loin d’ailleurs. […] J’ai toujours eu comme adversaire le Rassemblement National. » Éric Ciotti (BFMTV, le 13 octobre 2021).
« Je vous le dit dans les yeux, j'ai toute confiance en monsieur Messina. », Yves Juhel, à propos de Mathieu Messina (France 3 Côte d’Azur, le 17 mars 2023).
« Éric Ciotti peut s'exciter aujourd'hui, mais il a fait un accord avec Estrosi aux dernières élections pour conserver le pouvoir. » Bryan Masson (Nice Presse, le 2 juillet 2023).
« À terme, il y aura les personnalités politiques qui seront restées sur X, et celles qui seront parties. Il y aura ceux qui ont une morale, et ceux qui n'en ont pas. » Christian Estrosi... qui est pourtant revenu sur X depuis le 12 juin 2024 ! (La Tribune, le 24 décembre 2023).
Bonus
Je rappelle ici quelques-unes de mes propres réactions en me gardant bien de les qualifier de « phrases marquantes » :
« En lisant Nice-Matin, j'apprends que les écologistes seraient antisémites selon Christian Estrosi... Heureusement qu'il n'a pas révélé l'atroce vérité : nous mangeons les enfants ! » (le 30 janvier 2024).
« Bref, malgré les promesses faites, nous aurons un semi-palais des congrès, semi-permanent et semi-gratuit ! » (le 10 février 2024).
« Christian Estrosi annonce qu’il briguera un quatrième mandat… Les Niçois auront donc l'occasion de le sanctionner dans les urnes ! Sauf, bien sûr, ceux qui aiment les dettes, les impôts, les mensonges, les fiascos, les perquisitions, etc. » (12 avril 2024).
« Je dénonce régulièrement, en conseil municipal, les atteintes à la Laïcité commises par Christian Estrosi, qui mobilisent les moyens de la ville de Nice. C'est de pire en pire à mesure que les élections approchent... On va finir par se jumeler avec Lourdes ! » (le 27 mai 2024).
« Donc, dans la 5e circonscription des Alpes-Maritimes, pour faire barrage à une candidate nouvellement soutenue par le RN, Christian Estrosi et ses amis décident de présenter un candidat anciennement soutenu par le RN, qui a accueilli Zemmour à Nice et qui clame qu'il n'est pas macroniste... Des génies ! » (le 14 juin 2024).
« Pour bien comprendre ce qui joue derrière la fausse démission d'Estrosi et vraie purge des vice-présidents et présidents de commission : un vice-président touche 1 980 euros bruts par mois, un président de commission touche 1 952 euros... et un simple conseiller touche 1 127 euros ! Bref, l'ex et futur président de la métropole entend frapper les frondeurs au portefeuille ! » (le 10 juillet 2024).
« Lors du conseil municipal de Nice du 15 juillet 2024, Christian Estrosi m'a accusé d'avoir menti en affirmant que le mot "irrégulier" apparaissait 36 fois dans le rapport de la Chambre régionale des comptes sur la gestion des ressources humaines de la ville... Je me suis en effet trompé : il apparait 57 fois ! » (le 17 juillet 2024).
« Après avoir rasé le Palais Acropolis, pourtant en bon état, le maire de Nice promet que le futur centre des congrès au Port "restera en héritage aux Niçois"... Sauf qu'il s'agit d'un bâtiment PROVISOIRE ! » (le 31 juillet 2024).
« C'est ballot. Les élus écologiste n’ont pas le droit d’assister à la projection-débat "Urgence climatique : quelles solutions pour Nice ?"... Il faudrait plutôt organiser, à Nice, un débat sur la liberté d'expression, le respect des élus d'opposition et la démocratie ! » (le 18 septembre 2024).
« Quand un responsable politique dit "j'assume", cela signifie toujours que ce sont les contribuables qui vont payer ! » (8 novembre 2024).
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