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Le blog de Jean-Pierre Bernajuzan

À propos du blog
Dès l’âge de 6/7 ans, j’ai pris conscience que la société fonctionnait sur l’illusion : je ne pouvais m’y laisser aller parce qu’alors j’aurais menti, puisque j’en avais conscience. Je ne pouvais accepter1 cette socialisation illusoire, qui de ma part aurait été mensongère puisque j’en étais conscient. Je ne pouvais pas accepter « d’être » un mensonge. Dès lors j’ai donc recherché « la vérité », contre l’illusion, pour ne pas me « néantiser » moi-même…
  • Quel est le rapport entre la démocratie et la modernité ?

    Par | 2 commentaires
    D’emblée, on associe ou on assimile la modernité à la démocratie. Ensuite, on s’interroge sur l’origine de la démocratie et sur la dynamique de son avènement. Mais on n’imagine pas que la modernité puisse être distincte de la démocratie ; actuellement, le sentiment général est que la modernité s’exprime par la démocratie. Avec les révolutions arabes et leurs guerres civiles, avec la montée de...
  • Notre aberrante « modernité archaïque »

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    À chaque époque, les gouvernants tâchent d’adopter des politiques qui adapteront croient-ils leur pays au monde qui advient. Il s’agit donc d’une projection vers le futur, faite à partir de leur interprétation du passé, et avec les moyens d’agir qu’ils pensent avoir à ce moment-là, et ce, dans un monde dynamique duquel ils ne peuvent s’abstraire sous peine d’en être exclus et de perdre...
  • Il s’agit

    Par | 1 commentaire | 1 recommandé
    L’agir et le penser s’entretiennent et correspondent, discutent et débattent, et se vérifient l’un par l’autre. La pensée pure comme l’action pure sont des vues de l’esprit. Pour se réaliser l’une et l’autre, elles ont besoin l’une de l’autre. « Il s’agit » est une formule qui emploie le verbe agir mais qui n’exprime pas l’action ; elle exprime une pensée.
  • Réforme de la démocratie : est-ce la question adéquate ?

    Par | 1 commentaire
    Notre démocratie va mal, dit-on. Est-ce si vrai ? Est-ce bien la démocratie qui va mal chez nous ? Ou bien, le mal se situe-t-il ailleurs ? Résoudra-t-on nos problèmes en réformant notre système démocratique ? Un constat s’impose à tous, un désenchantement massif s’instaure à l’égard de notre classe politique et de nos institutions démocratiques, mais aussi de l’ensemble des institutions qui…
  • La socialisation individualiste exige toujours plus de vérité individuelle

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    La socialisation grégaire s’effectuait par l’acquisition, par les individus, de positions sociales et postures les reflétant. L’identité grégaire est déterminée par le regard des autres. Le conformisme et la hiérarchisation en sont la dynamique structurante. La socialisation individualiste a démarré par l’émancipation des jeunes à l’égard de leur famille. Le paraître reste encore une nécessité..
  • La démocratie > le populisme > la dictature et la suite…

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    "Le modèle démocratique touche aujourd’hui brutalement ses limites, car il fait tout pour empêcher l’émergence du leader en l’entravant et en lui compliquant la tâche. À peine émerge-t-il que le système cherche à l’affaiblir ou à le détruire. Pour conduire un pays, il faut une vision, donc un leader qui l’incarne, et du temps. Les démocraties détruisent tous les leaderships..
  • C’est le social qui est naturel chez l’humain

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    On a décodé, décrypté la nature pour coder le social. On a réussi dans une certaine mesure à apprivoiser cette nature dont Galilée disait qu'elle est assimilable à un livre écrit en langage mathématique. Mais à la suite de ce brillant exploit on a tôt fait de coder le social ; un peu trop d’ailleurs ; au point de pervertir l'idée même de socialisation : trop de règles, trop de codes, trop de..
  • Le travail, le gain, le jeu - mentalités européenne et américaine

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    J’ai toujours été très étonné du désir et de l’impératif de gain, de gagner, de la part des Américains. Gagner paraît être leur ambition suprême, ils ont l’obsession du gain. On pourrait dire que pour eux, être : c’est gagner. Si on n’est pas gagnant, on est perdant. Gagner ou perdre, ils ne semblent pas avoir d’autre alternative. Gain et gagner, ces deux termes s’additionnent et se fondent..
  • Je suis heureux

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    Oui, je suis heureux, il y a plusieurs raisons à cela. La première je crois, tient à l'impossibilité logique, morale, de ne pas l'être. Dans la tradition hébraïque (il me semble), une faute logique est une faute morale. Si je ne suis pas heureux, je n'envisage pas la réalité rationnellement. Je la voudrais telle qu'elle me convienne. Comment la réalité pourrait-elle savoir ce qui me convient ?
  • « C’est par le désir mimétique que nous sommes sortis de l’animalité »

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    Le « mimétisme de mon désir » m’a été révélé à 7 ans. J’ai pris conscience que j’imitais un autre désir, que l’objet de mon désir imité ne m’intéressait pas, qu'il était une illusion. Or une illusion n’existe pas. Si je me construisais sur ce désir illusoire, je n’existais pas. Si je cédais à mon mimétisme, je me néantisais ! J’ai alors mené une résistance absolue contre ce « désir malgré moi »..