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Le blog de Jean-Pierre Bernajuzan

À propos du blog
Dès l’âge de 6/7 ans, j’ai pris conscience que la société fonctionnait sur l’illusion : je ne pouvais m’y laisser aller parce qu’alors j’aurais menti, puisque j’en avais conscience. Je ne pouvais accepter1 cette socialisation illusoire, qui de ma part aurait été mensongère, puisque j’en étais conscient. Je ne pouvais pas accepter « d’être » un mensonge : – Ce qui n’est pas vrai… n’existe pas, n’est-ce pas ? – Si « je » ne suis pas vrai… je ne suis pas ? – Comment pouvais-je ne pas être… sans être mort ? – Et de mon propre chef ! Dès lors j’ai donc recherché « la vérité », contre l’illusion, pour ne pas me « néantiser » moi-même…
  • Je suis heureux

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    Oui, je suis heureux, il y a plusieurs raisons à cela. La première je crois, tient à l'impossibilité logique, morale, de ne pas l'être. Dans la tradition hébraïque (il me semble), une faute logique est une faute morale. Si je ne suis pas heureux, je n'envisage pas la réalité rationnellement. Je la voudrais telle qu'elle me convienne. Comment la réalité pourrait-elle savoir ce qui me convient ?
  • « C’est par le désir mimétique que nous sommes sortis de l’animalité »

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    Le « mimétisme de mon désir » m’a été révélé à 7 ans. J’ai pris conscience que j’imitais un autre désir, que l’objet de mon désir imité ne m’intéressait pas, qu'il était une illusion. Or une illusion n’existe pas. Si je me construisais sur ce désir illusoire, je n’existais pas. Si je cédais à mon mimétisme, je me néantisais ! J’ai alors mené une résistance absolue contre ce « désir malgré moi »..
  • PATRIA, l’appartenance bornée (basque)

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    PATRIA, le roman de Fernando Aramburu écrivain basque-espagnol né à San Sébastian en 1959 et vivant en Allemagne depuis 1985, décrit les mentalités et les rapports sociaux de l’intimité familiale, individuelle et villageoise dans le Pays Basque sous l’emprise idéologique de ETA : le terrorisme nationaliste vu de l’intérieur, au XXI siècle et dans une société pourtant occidentale…
  • Aux élections européennes, chacun vote national : personne ne vote européen !

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    L’Europe, l’UE suscitent déception et défiance car elles ne résolvent pas nos problèmes. Nous nous identifions nationalement et c’est à ce niveau national que nous admettons notre solidarité sociale et économique et non au niveau européen. Pourtant, c’est à ce niveau européen que peuvent être résolus nos problèmes globaux contemporains. Comment surmonter la difficulté ?
  • Abolition du carbone, abolition de l’esclavage : même combat ?

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    Je vous livre l’article intégral de François Meunier. Il analyse le parallèle entre les conditions pratiques de l’abolition de l’esclavage en Occident au début du XIXe siècle et celles de l’abandon de l’énergie carbonée aujourd’hui. Les conditions morales pour l’abolition se sont articulées aux conditions économiques car l’esclavage était rentable mais les progrès technologiques l’ont relativisé
  • L’Occident recèle deux individualismes, européen et américain

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    En prolongement de la chronique précédente mon correspondant poursuit et précise : Cher Monsieur. La source de mon début de réflexion à l'origine de mon courriel est l'obligation dans laquelle je me trouve à travailler "Théorie de la justice", texte assez confus et qui n'est pas exempt de contradictions et de présupposés contestables dont on retient quand même au moins pour commencer que Rawls..
  • De la citoyenneté numérique…

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    Un lecteur du Monde m’a adressé ce message : Bonjour Monsieur. Ma remarque concerne la réponse que voici que vous faîtes à des gens qui contestent des tentatives de déradicalisation : @Patrick V, O et les autres : quand on est borné, on est borné. Quand on ne veut pas comprendre, on ne comprend pas ; soyez tranquilles, si vous refusez de comprendre, personne ne pourra vous obliger à le faire !
  • L’humilité

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    L’humilité est une valeur paradoxale, elle affirme une supériorité morale par le renoncement à toute supériorité sociale ! Tout d’abord il ne faut pas confondre l’humilité avec la modestie ; la modestie, fausse ou non, sert à se situer dans une hiérarchie sociale, tandis que l’humilité sert à s’en abstraire.
  • Le monde entier devient occidental

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    Ma première réaction a été l’exaspération, encore une fois je n’ai pas été entendu, on m’attribue des affirmations qui ne relèvent pas de mes analyses. Ma colère passée, ma deuxième réaction reprend les raisons de ma présence sur le site : je publie pour faire entendre des analyses qui n’ont pas cours : si tout le monde était d’accord avec moi, je ne publierais plus. Alors de quoi je me plains ?
  • Comment « l'Église de Rome » a bâti l'Occident...

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    Pour comprendre comment l'Église a déterminé la société actuelle, il faut distinguer son action réelle, sociale, de la justification idéologique qu'elle se donne. Elle suscite deux types de préjugés, celui des chrétiens croyants qui adhèrent à cette justification idéologique et celui des anticléricaux qui la contestent. Mais ils sont complices pour ne pas aller voir ce qu'il en a été concrètement.