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Il semble à première vue qu’il y ait une contradiction entre la possibilité de prendre des décisions rationnelles et l’expression du suffrage universel. Comment en effet des électeurs ignorants, incompétents, seulement préoccupés de leurs problèmes personnels, pourraient-ils avoir la capacité de raisonner rationnellement pour prendre la décision collective adéquate ?
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On voit fleurir les articles analysant et critiquant les candidats et leurs programmes politiques.
Ces analyses et ces critiques mettent le plus souvent sur le même plan la rationalité du programme, et la capacité ou l'incapacité, de convaincre avec un tel programme : comme si la capacité de convaincre résidait dans la validité du programme...
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D'habitude, je construis mes concepts petit à petit, par touches successives, mais celui-là : « Aimer, c'est comprendre », je l'ai reçu tout fait, tout fignolé, parfait. Je l'ai découvert à la fin des années 1970 dans « Petit arbre », le roman de Forrest Carter, écrivain américain.
Il exprime exactement ce que je ressentais sans me l'être jamais dit. Je peux dire que comprendre est ma passion.
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Je reçois ce message d’un correspondant : Votre observation sociale est intéressante, mais je ne peux continuer cette lecture et valider votre démonstration sans que vous m’en disiez un peu plus sur vous et votre approche scientifique, votre concept de « déparentalisation » s’appliquerait bien aujourd’hui à nos enfants captivés par internet. Se présenter comme blogueur est vraiment insuffisant !
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Contribution aux Controverses européennes de Bergerac : La dérive qui aboutit à la destruction de la planète actuelle a commencé par l’invention de l’agriculture au néolithique, qui a suscité la fin du nomadisme et l’avènement de la sédentarité, l’invention du capitalisme, des maisons et des villes, outils, dieux, chefs, guerre et massacres, cimetières, migrations, peuples, ethnies et nations…
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Je vais vous présenter deux conclusions. Celle de l’auteur, Christophe Dejours, en prolongement de son livre passionnant, puis la mienne qui analyse et resitue le néolibéralisme et l’ultralibéralisme avec en particulier la financiarisation de l’économie, la mutation économique après les 30 Glorieuses, l’évolution de la condition salariale et d’autres éléments que l’auteur ne prend pas en compte…
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Le psychiatre Christophe Dejours décortique comment les salariés exécutent le travail qui leur est prescrit, comment ils s’impliquent pour le réaliser et sont évalués. Seul le travail prescrit est évalué, le travail réel ne l’est pas. Or, c’est cette réalité du travail que les manageurs attendent et exigent. L’engagement subjectif du travailleur dans sa tâche est obligatoire pour sa réalisation…
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Le désir mimétique est l'instinct humain de base. C'est par lui que nous construisons nos personnalités, que nous faisons société. C'est par le désir mimétique que nous nous sentons concernés les uns par les autres. Et par notre relation aux autres que nous construisons un langage, puis un sens, puis une pensée, puis une culture, éventuellement une civilisation...
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Comment les sociétés évoluent-elles de génération en génération ? L’évolution se réalise par la transmission des parents vers les enfants, dans quel sens ? En mieux ou en pire ? Y a-t-il une logique dynamique à cette évolution et cette transmission ? L’humanité s’améliore-t-elle ou se dégrade-t-elle en évoluant ?
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D’où vient l’idée, ou l’idéologie, du Service social universel ? Pourquoi de nombreux politiques conçoivent-ils apriori le travail social comme bénévole, gratuit… et obligatoire ? Il y a certes la référence au service militaire pour la défense du pays…