Halte au génocide à Gaza, à l'islamophobie, à l'antisémitisme

Le jour de Hannouka, à la Knesset, le rabbin et député Gilad Kariv s'insurge contre l'idée, qui a été celle du président israélien Herzog au lendemain du 7 octobre, qu'il n'y avait aucun Palestinien innocent.

Notre époque est formidable. Musk fait une campagne du diable en faveur des extrêmes droites européennes et on se sert de son twitter. Qu'il a orné d'une croix gammée déguisée.

J'analyse un bref passage d'un séminaire de Stéphane Zagdanski où celui-ci nie que se commette un génocide à Gaza. Essayiste qui se réclame tout autant de la pensée juive que de Heidegger - il faut le faire! - il considère que la guerre à Gaza n'est qu'une guerre urbaine plutôt banale dans son atrocité.

Un couple de chanteurs israéliens exprime sa révolte et sa tristesse face à l'extrême droitisation meurtrière de leur pays. Dans le corps du billet on trouvera la traduction d'un de leurs chants de protestation. Ainsi que la vidéo correspondante.

Dans son témoignage sur Gaza Karin Huster s'interroge sur le fait que rien n'est fait, notamment par les pays européens, pour permettre de soigner les enfants palestiniens les plus gravement blessés. Israël s'opposerait il à la création d'une sorte de pont sanitaire aérien? Cette situation revêt à l'évidence une signification génocidaire.

Il est inimaginable qu'on puisse dire une chose pareille. Sauf sur une chaîne "bolloréenne".

Des palestiniens meurent à la suite d'interrogatoires conduits par le Shin Bet. Source : journal israélien Haaretz.

Je dis mon écœurement face à l'instrumentalisation politique de la restauration, au demeurant un véritable exploit, de Notre-Dame de Paris.

Venu des mathématiques et oeuvrant à la confluence entre psychanalyse et philosophie Daniel Sibony brille par la richesse de ses analyses. Il intervient massivement sur le conflit du Moyen Orient depuis le 7 octobre avec, semble-t-il, la mission de justifier la politique israélienne. Je m'étonne ici du caractère tronqué et "magique" de son argumentation.

Alors que la deuxième phase du génocide à Gaza commence, celle où la puissance exterminatrice réinvestit le territoire "nettoyé", on assiste à un "bal des vampires" sans précédent dans une Notre-Dame de Paris refaite, dit-on, à l'image des premiers jours.