Historien de formation, chroniqueur au quotidien. Auteur notamment de Terreur et Séduction (La Découverte, 2022) sur les méthodes de contre-insurrection. Une vie entre l'Europe et l'Amérique latine
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Négationniste climatique, anti-avortement, antiféministe, anti-LGTB, anti-migrants, contre les droits de toutes les minorités - sauf ceux de l’infime minorité des richissimes - , le discours de Javier Milei au sommet de Davos ce jeudi a condensé son idéologie.
Les vigilants philosémites de l'année dernière, qui voyaient de l'antisémitisme dans les moindres mots de dirigeants de gauche, sont beaucoup moins réactifs face à l'antisémitisme explicite qui prospère à droite et à l'extrême-droite. Les tergiversations sur le salut nazi d'Elon Musk sont l'expression achevée de cette hypocrisie.
Quelques mois avant l'apparition de Chat-GPT, je rencontrais à Londres un ingénieur de DeepMind (Google), à qui je posais quelques questions existentielles de rédacteur. Rétrospectivement, la conversation reste pertinente mais aussi amusante (on pensait parler d'un futur à 5 ou 10 ans, c'était question de semaines)
Rita Segato et Roland Barthes nous aident à comprendre ce que sont les shows de Bolloré TV (ou ses cousines). En refuser les logiques c’est déjà refuser de participer à la brutalisation du monde.
Second volet d’une prise de position face à l’empire Bolloré qui menace d’écraser toutes les voix dissonantes. La réponse ne peut être que multiple, à la fois depuis l’intérieur et de l’extérieur de son groupe tentaculaire. Pour l’instant, démultiplier et renforcer les voix dissonantes à la bollorisation du monde en cours, fait de racisme et d’argent-roi.
Avec sa frénésie d’achat de médias, Bolloré constitue un groupe tentaculaire. En soi préoccupante, cette concentration est, en outre, au service d’un projet politique extrêmement dangereux.
À l'occasion des insultes présidentielles contre le peuple de Haïti, republication d'une chronique sur la Bataille de Vertières et la dette immonde que la république noire a dû payer à la France
Entre cauchemars et rêves éveillés, « Héctor » de Léo Henry surprend. Ni tout à fait un roman, ni un récit sur lequel serait apposé l’assommant sceau « inspiré de la réalité », ni une enquête historique, ni essai, le livre de Léo Henry est tout cela à la fois, à la croisé de rêves et réalités, dont l'objet serait Héctor Oesterheld
Sur LCI, Pujadas invite une toutologue qui parle de l'Argentine, pour faire l'apologie de Javier Milei, en inventant des chiffres et en fantasmant l'histoire du pays