Historien de formation, chroniqueur au quotidien. Auteur notamment de Terreur et Séduction (La Découverte, 2022) sur les méthodes de contre-insurrection. Une vie entre l'Europe et l'Amérique latine
https://substack.com/@rubenstein1974…
Face au au rouleau compresseur propagandiste du groupe Bolloré, il y a deux méthodes. L’une consiste à créer son propre groupe, frapper avec le même calibre, l’autre à révéler les ficelles des méthodes de l’ennemi
La brièveté de cette campagne électorale conspire contre l’intelligence et offre à la propagande un espace privilégié. En cela, la méthode de Macron et celle de Javier Milei en Argentine se rejoignent contre les peuples
Racialisé(e)s, les juives et juifs, ne peuvent plus exprimer une opinion dissidente, sans être insultées. Cette situation est directement liée à l'association qu'a faite E. Macron entre antisionisme et antisémitisme, base d'une racialisation dont nous observons les effets
Ce mercredi 19 juin, Macron reçoit Milei. Cette visite, sous ses apparences protocolaires de rencontre de chefs d’État, révèle une proximité idéologique que les formes -policée pour l’un, exubérante pour l’autre – cachent. Milei est un Macron sans sur-moi.
Le 19 juin, Macron reçoit Milei à l’Élysée. Cet acte protocolaire pourrait paraître anodin mais la brutalité – pas seulement discursive- d’un président qui qualifie le Parlement de « nid de rats », ainsi que l’observation de ses déplacements internationaux durant les six premiers mois de sa gestion rendent cette réception bien plus problématique
En Argentine, le ministère du Capital Humain a bloqué, des mois durant, la distribution de nourriture déjà achetée par l’État destinée aux plus pauvres. En écoutant les déclarations de Javier Milei sur les effets de la faim, on peut se demander si affamer la population n'était pas un objectif voulu par le gouvernement
Macron-Milei, même combat ? Il serait excessif de l'affirmer, les méthodes sont différentes. C'est pourtant les mêmes logiques, ciblant toujours les mêmes et menant aux mêmes désastres prévisibles.
En Argentine, le 24 mars est le jour de la commémoration de la dernière dictature et de la mémoire de ses victimes. C’est le jour qu’a choisi le gouvernement de Javier Milei pour publier une vidéo qui prétend rétablir des faits qui auraient été occulté par les associations de victimes, les travaux universitaires et la justice argentine depuis plus de vingt ans.
En Argentine, le gouvernement, qui a pris ses fonctions il y a trois semaines, utilise des images et un vocabulaire pour justifier la liquidation qu'il entend mener de toutes les protections sociales. Ces mots entretiennent peur et confusion dans une ambiance de sidération devant l'ampleur de l'offensive gouvernementale contre la société.
En Argentine, le président veut, à travers un décret et une loi fourre-touts, restructurer l'économie, la société et les institutions. Décret et loi transformeraient l'Argentine en une dictature présidentielle au service de quelques grandes entreprises (principalement étrangères). Pour cela, Milei compte sur le soutien de la plupart des médias et de la droite plus traditionnelle.