Le blog de Jérémy Rubenstein

Pour le libertarien, la liberté d’expression se termine là où commence celle d’informer. Afin de protéger son système de corruption, Milei s’engage dans la censure

Les "insoumis" traitent le PS de traître, en feignant d'oublier que ce sont eux/elles (ou lui) qui l'ont sauvé du naufrage des 1,75%

En Argentine, des enregistrements révèlent un système de détournement de fonds publics au profit de Karina Milei, sœur du président. Déjà insultées et maltraitées par le gouvernement de Milei, les personnes en situation de handicap sont aussi détroussées. Voilà ce que tronçonneuse veut dire

Entre Trump et Murdoch, la guerre des faussaires est déclarée. Elle laisse un goût amère, celle d'un monde où aucune voix n'est là pour établir des faits, ne s'inquiète d'une éthique de la vérité. Pas question de choisir entre Trump et Fox News.

Invitée par la matinale de France Culture le 15 mai, la sociologue Nathalie Heinich a, en dehors de son habituelle croisade anti-woke, déployé l'argument le plus éculé en défense de l'usage de la torture

Outre médias et politiciens qui se réfèrent de manière toujours plus décomplexée à Milei comme un exemple à suivre, la directrice du FMI, Kristalina Georgieva, a très ouvertement appelé à voter pour le parti du président argentin.

Dans la tourmente provoquée par le guerre commerciale mondiale, les positions idéologiques et les choix stratégiques de Milei apparaissent dans leur parfaite ineptie. Non seulement son logiciel idéologique ne fonctionne pas dans un monde aux barrières douanières fortes, sa soumission absolue à Trump apparaît comme contre-productif

Plutôt que poser la question de si les juges doivent, ou pas, appliquer la loi envers des personnalités politiques de premier plan, poser celle de l'extrême-droite. Celle-ci souhaite subvertir l’État de droit, à nous de l'empêcher : ce février 1934 doit rassembler toutes les forces antifascistes, être l'occasion d'un Front Populaire. Que le pays légal soit défendu par le pays réel

Ou boire le capitalisme jusqu'à la lie. Le terme « lie » n’est pas exact, il s’agit plutôt de selles mais un titre comprenant le mot « merde » a désormais un effet trumpien désagréable. Il faudra un jour s’interroger sur si c’était une bonne idée de laisser le monopole de la vulgarité à la droite. En attendant, il faut entendre « lie » par « merde »