jibrilrekkab

Écrire non pour plaire, mais pour fissurer le réel.

Sa biographie
Né dans l’angle mort de la République, j’écris pour déchirer les récits tout faits, pour fracturer les consensus mous. Mon imaginaire est miné, peuplé d’ancêtres absents et de souvenirs qu’on ne m’a jamais racontés. Je ne cherche pas à plaire, ni à m’expliquer. Je parle depuis l’exil intérieur — celui1 que l’on cultive comme une arme. Non pas sauvage, mais indompté. J’avance en décalé, souverain, lucide. J’arpente les interstices, là où les mots n’ont pas encore été colonisés. Je ne milite pas, j’ouvre des brèches. Le reste, c’est du folklore pour salons parisiens.
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  • Quand l’adoucissement des prénoms trahit l’héritage.

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    Dans le glissement silencieux vers des prénoms « neutres », se cache une reddition sourde, un effacement insidieux de notre souffle ancestral. Ce texte exhume la dépossession cachée dans ce choix furtif et lance un appel vibrant : que nos noms arabes et berbères redeviennent les gardiens ardents d’une mémoire vive, d’une force inaltérable transmise à nos enfants.
  • Ils ont eu les bras de nos pères, ils n’auront pas les âmes de nos fils.

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    Lettre aux enfants de l’exil. Nous ne sommes pas venus demander notre part. Nous sommes la part qu’ils n’avaient pas prévue. Barbares debout, porteurs d’héritages indomptés — notre fidélité est un affront, notre simple présence, une victoire.
  • Diversité : la grande trahison.

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    Ils ont troqué la mémoire pour des plateaux télé, leur héritage pour un strapontin républicain. Les visages de la “diversité” sont devenus les agents d'une assimilation douce, chargés d'étouffer nos refus, d'effacer nos lignées, de briser nos fidélités. Ce texte est un rappel : leur réussite est notre effacement.
  • Nous n’avons jamais été Français — et alors ?

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    On ne nous a jamais aimés — seulement tolérés, à condition de nous taire. Alors on a appris à parler autrement : avec le silence des pères, la mémoire des mères, et le feu des ancêtres. Non, nous ne sommes pas Français — et alors ? Ce n’est pas un rejet, c’est une fidélité. À nous-mêmes, à nos morts, à une histoire qu’aucun papier n’efface.