Le blog de JNSPQD

(...)"Eternelle ennemie de la propriété foncière et de la droite, Marinaleda la rouge a cheminée à travers l'histoire récente d'Espagne, depuis "la Transición", en passant par l'entrée du pays dans l'Europe et la fin du référent communiste après la chute de l'Union soviétique, jusqu'au XXI siècle. Finalement, la crise économique arriva et ce territoire andalou a eu l'occasion de prouver si sa particulière utopie sur 25 kilomètres carrés est réellement une alternative face aux marchés. Son indice de chômage es de 0%.

Ouverture du débat en vue de la motion citoyenne La Contribution Citoyenne porte la volonté, celle des militants socialistes, actifs dans les campagnes électorales, de participer réellement au débat et d’être associés aux décisions. C’est l’enjeu majeur de ce Congrès.

Je choisis de placer en position liminaire, et j’insisterai au long du billet tout en saluant la performance littéraire de son auteur qui réussit à faire célèbre en moins de vingt-quatre heures une phrase sortie de son imagination de non-romancier, ni philosophe, ni ethnologue (à ma connaissance) mais de journaliste spécialisé de la droite française, phrase reprise par tous les journaux, blogs et tout ce qui compte voulant se faire lire sur le web, comme fer de lance pour réussir le nouveau ségobashing, encore une fois.

Alors que Mariano Rajoy débite devant les députés et sous les applaudissements! de la majorité de droite qui ne cesse pas d'approuver avec enthousiasme et d'encourager la litanie punitive que les espagnols et surtout les catégories les plus défavorisées devront accomplir pour satisfaire l'appétit insatiable du dieu "marché" et de son souteneur principal dans ces contrées, c'est-à-dire, l'UE: suppression d'un mois de salaire pour les fonctionnaires (ils ont déjà les salaires congelés depuis longtemps, avec en prime une réduction de 5% en 2010), l'augmentation de la TVA de 3 points qui passe de 18% à 21%, suppression de nombreux remboursements de santé et actes médicaux et bien d'autres choses... lorsqu'il arrive à la diminution de la prise en compte des remboursements des chômeurs, la députée Fabra, fille de son père, qui fut Président du Conseil de la province de Castellòn et entrepreneur connu, imputé dans pas mal de délits de trafic d'influence et de corruption, lance avec brio un "Que se jodan!" http://elpais.com/politica/2012/07/12/actualidad/1342127150_866769.html

Et où en sont les propositions qui laissaient envisager la baisse du coût de la vie: le blocage des prix de produits de première nécessité, des loyers, de l'essence... ?

Je ne connais de cette journaliste que ce que les médias et souvent elle même veulent donner à connaître sur le personnage, et encore que depuis quelques mois, pas plus de six ou sept.

L'utilisation de cette expression euphémique "dommages collatéraux" est d'origine récente.C'est une chose que ne j'aime pas faire lui préférant d'autres sources mais cette fois c'est bien Wikipédia que j'ai sollicité.Cette source, qui souvent s'avère peu fiable, informe: L'expression, à son origine militaire,"dommages collatéraux" fut utilisée pour la première fois durant la guerre du Vietnam. Elle sert à qualifier le décès accidentel de civils ou dégâts matériels causés lors d'une opération militaire, et plus généralement tout dommage qui ne fait pas partie de la cible "officiellement visée".Ce terme ne définit en aucune manière les crimes de guerre, mais peut être utilisé pour en cacher l'existence."

Dans un entretien accordé à El País, publié ce matin, Royal avoue que ce sera difficile de gagner mais pas impossible. Son adversaire a les votes de la droite et de l'extrême droite, dit-elle, reste l'inconnue des indécis et les abstentionnistes.