Assigné à résidence depuis le 23 avril 2008, je publie dans ce blog quelques billets décrivant ma vie en apesanteur, entre liberté surveillée et confinement forcé.
Le 4 octobre 2018, je suis convoqué au tribunal correctionnel de Saintes pour m'expliquer sur
- un retard de 30 minutes au dernier de mes 3 pointages quotidiens à la gendarmerie de Saint-Jean-d'Angély
- un retard de 30 minutes au couvre-feu auquel je suis astreint toutes les nuits de 21 h à 7 h du matin.
Vous avez une occasion en or de soutenir Kamel Daoudi, assigné à résidence depuis 10 ans
par le Ministère de l'Intérieur.
Séparé de sa femme et de leurs quatre enfants depuis le 27 novembre 2016
par une décision inique du Ministère de l'Intérieur.
Cela ne vous coûtera rien... juste un peu de sueur.
Vendredi 30 mars 2018 à 9h30, aura lieu une audience publique au Tribunal Administratif de Paris durant laquelle, un collège de juges administratifs se prononcera sur les référés suspension et le référé liberté auxquels est adossée la question prioritaire de constitutionnalité que j'ai posé au Conseil Constitutionnel concernant la légalité de mon assignation à résidence depuis 10 ans.