La folie avec le Brésil, c'est qu'on arrive, on prend ses marques, on trouve la ville belle, les gens ouverts et accueillants, on s'enivre de son dynamisme, on critique un peu son manque de rigueur, beaucoup les injustices et les inégalités,
A l'époque, la phrase de Lula a fait les délices de la presse brésilienne, toujours prompte à souligner les « perles » du président brésilien. Plus encore à l'approche de l'élection pour sa succession, puisque les trois principaux journaux du pays font ouvertement campagne pour le candidat de l'opposition, le gouverneur de Sao Paulo José Serra.
On saura tout sur les exploits de l’équipe de basket-ball brésilienne, les avancées de la recherche sur la maladie de Parkinson dans un laboratoire américain, les méfaits de gangs à Salvador de Bahia et même un fait divers sordide en Italie.
«Yes we can !», «Si, se puede», «Sim, podemos !» : en anglais, en espagnol ou en portugais, l’élection de Barack Obama avait été célébrée comme une véritable bouffée d’oxygène dans une Amérique latine prête à tout pour retomber amoureuse des Etats-Unis.
Le mois dernier encore, Marina Silva représentait, aux yeux de l’élite brésilienne, tout ce qu’il y a de plus détestable. Issue d’une famille pauvre d’origine nordestine, analphabète jusqu’à l’âge de seize ans, et militante de gauche proche du honni Mouvement des travailleurs ruraux sans terre (MST).
Alors que plus de 2,5 millions d’enfants et d’adolescents reprennent le chemin de l’école après des vacances d’hiver prolongées dans plusieurs états par peur de la contamination de la grippe A, le Brésil se bat sur un autre front