Premier président conservateur à s'installer au Palais présidentiel de La Moneda après le départ, en 1990, du dictateur Augusto Pinochet, Sebastián Piñera vient de présenter son premier gouvernement, de manière théâtralisée, et polémique. Hormis la mise en avant de « golden boys » libéraux formés aux Etats-Unis, le cabinet a fait place a des champions de la distribution chilienne, relançant les débats sur les conflits d'intérêts, déjà très vifs autour de la personne même du millionnaire Piñera.
Trois semaines après sa victoire, l'entrepreneur Sebastián Piñera, qui a permis le retour de la droite au pouvoir pour la première fois depuis la fin de la dictature de Pinochet (1973-1990), devrait annoncer aujourd'hui son gouvernement, à dominante conservatrice. La déroute électorale ne semble toutefois pas avoir été suffisante pour inciter la Concertation, la coalition de centre-gauche qui a dirigé le Chili depuis 1990, à une autocritique.
« Mieux que le viagra !! ». C’est avec ces mots que la présidente Cristina Kirchner, qui a peu habitué les Argentins à une telle décontraction, a défendu les vertus aphrodisiaques de la viande de porc. « Je suis fan de la viande de porc, et je ne dis pas cela pour faire bon effet, ni pour faire de la publicité », a déclaré la présidente mercredi soir lors d'une cérémonie avec des éleveurs. Il y a une bonne raison : « manger du porc améliore l’activité sexuelle», s’est-elle empressée d’ajouter.
« Alerta, alerta, alerta que camina, la espada de Bolivar por la America Latina »: le slogan, scandé dans les rues de Caracas quand la révolution bolivarienne se disait encore «bonita », a célébré ces dernières années l'avancée de gouvernements progressistes dans la région, symbolisée par cette marche de l'épée de Bolivar. Une autre alerte vient toutefois de retentir en Amérique latine, avec l'élection du millionnaire Sebastian Pinera au Chili.
L’émotion était palpable, hier, à Santiago, quand, face à des centaines de photos de victimes de la dictature, Michelle Bachelet a inauguré un musée de la mémoire et des droits de l’homme. La présidente sait de quoi elle parle : elle-même a été détenue et torturée durant la dictature d’Augusto Pinochet,
Après une décennie marquée par l'ascension de la gauche en Amérique latine, la région se prépare à une nouvelle vague d'élections qui pourraient changer les équilibres locaux. Entre 1998 (élection d'Hugo Chavez au Venezuela) et 2009 (élection de Mauricio Funes au Salvador), une majorité de pays de la région ont basculé à gauche.
C’est la première fois que le quotidien du soir décide de distinguer une personnalité. Et c’est sur le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva que Le Monde a jeté son dévolu.