Dans le cadre des Lectures sous l'arbre qui mettaient à l'honneur la Corée, une conférence enregistrée d'Antoine Perraud, journaliste à Mediapart, autour du thème : « Une Corée coréenne est-elle envisageable ? »
Les poèmes de Ra Hee-duk invitent le lecteur à saisir l’étrangeté du quotidien. Dans "Le ver à soie marqué d’un point noir", un arbre avale un oiseau, un serpent pleure, un passant revêt un habit de cendres blanches. La puissance de cette poésie tient dans cette reconnaissance incertaine du monde, dans ce vacillement des impressions.
Les poèmes du jeune auteur iranien Rezâ Sâdeghpour sont empreints d’un humour né de la lucidité face à l’existence. Ici, le dénuement s’accompagne d’un sourire plein d’amertume. Les brefs poèmes qui composent «Le Bris lent des bouteilles» font entendre une voix attachée à la tradition de la poésie persane mais dont la question est, elle, universelle : comment sourire, malgré les ténèbres ?
Soirée « Aux livres, citoyens ! » en partenariat avec Mediapart : lecture par Denis Lavant de « Matin brun » de Franck Pavloff et de « Traverser l'autoroute » de Maxime Fleury, ponctuée par des interventions d'Edwy Plenel.
«Peine de vie et autres poèmes», anthologie couvrant quatre décennies (1977-2015), est le premier livre traduit en français du grand poète chilien Óscar Hahn (prix Pablo-Neruda 2011). Cette poésie est résolument ancrée dans notre époque mais elle fait aussi la part belle à l’expérience humaine : sa simplicité et sa limpidité touchent au plus juste des destinées.
Tania Tchénio écrit, voyage et cuisine les meilleurs beureks au fromage de l’univers (après ceux de ses grands-mères). Avant de publier son premier livre, Regards fauves (Cheyne) elle a embrassé d’autres vies, et d’autres métiers.