Joël Querellou est Ingénieur agronome, diplômé de microbiologie générale de l'Institut Pasteur, docteur en génétique des microorganismes, et ancien pensionnaire de la Maison Franco-japonaise. Il a d'abord1…
été impliqué pendant plus de 20 ans en recherche et en ingénierie aquacoles au sein d'équipes de l'INRA puis du Cemagref, et enfin de l'Ifremer .
Il a assuré la direction du département "Ressources aquacoles" de l'Ifremer de 1987 à 1992 puis basculé sur la microbiologie et la biotechnologie des extrêmophiles. Directeur du Centre Ifremer de Brest de 1997 à 2001.
Il a participé à la création de l'UMR 6197 (CNRS / UBO / Ifremer), laboratoire de microbiologie des environnements extrêmes, dont il a été le premier directeur.
Actuellement en retraite. Suit l'actualité scientifique dans le domaine de la microbiologie, de la biodiversité et de la santé en Europe et en Asie.
Quelles sont les causes principales de l’extrême diversité de l’intensité de la crise du COVID-19 dans les différents pays de l’hémisphère nord ? Quel impact peut avoir le constat cinglant de la perte de souveraineté sanitaire des pays occidentaux ? L’Union Européenne sera-t-elle à la hauteur des enjeux de la sortie de crise ? Le délitement insidieux constaté peut-il être dépassé ?
L’évolution de la pandémie de COVID-19 est différente selon les pays. Nous analysons ici les stratégies adoptées par les états pour faire face à la crise. Le résultat des stratégies est directement liée à la réaction initiale face à l’épidémie. La Chine, la Corée du Sud, Taiwan ont réussi à maîtriser la crise tandis que les pays occidentaux choisissaient de laisser faire. Pourquoi? Comment?