Je voudrais juste, en tant que pratiquante du sonore et en tant que photographe ayant réfléchit depuis quelques années sur la notion de paysage apporter ma modeste contribution au débat.
La photographie peut et doit être conçue comme une quête de l’harmonie, et de communion et de communication avec le Ciel et la Terre, avec l’ensemble du Cosmos.
Après m’être intéressé à l’aspect visuel de la photographie, je m’occuperai ici des rapports entre la photographie et le sonore, en particulier de ces liens avec le silence, qui sont loin d’être anecdotiques, en tout cas pour la photographie de nature.
Après avoir écrit sur le vide et le blanc , composants essentiels de la photographie, je me propose d’écrire sur le Souffle, qui est aussi un des fondements de la photographie.
S’il est une chose peu répandue, et même assez peu comprise ou difficile à concevoir, c’est celle de l’écoute, celle de savoir écouter, non seulement l’autre, en tant que sujet, mais aussi l’environnement sonore, comme participant aussi de notre bain sensoriel, de notre commune expérience humaine.
Il y a différentes façons d’être au monde et d’entrer en rapport avec celui-ci, la photographie est une de celles-ci et propose tout un art d’habiter le monde.
Après m’être intéressée au paysage en général, je m’intéresserai ici à une forme de « paysage » particulier, le jardin, et au rapport qu’il peut avoir avec la photographie.
Parler de fraternité invisible, c’est parler du lien qui peut s’établir entre des personnes ayant eu ou connaissant actuellement la même expérience de vie, et des liens qui peuvent ou non s’établir entre des personnes à l’occasion de ce vécu humain partagé.
Se voir annoncer une maladie n’est jamais chose facile, en particulier quand il s’agit d’une maladie au long cours et que l’on est un adolescent ou un jeune adulte, plus en quête d’expériences et de libertés que de freins et de contraintes.