1 – Accueillir et accompagner les exilés
ACCUEILLIR
La Maison des journalistes MDJ dispose, à Paris, d’un immeuble doté de 14 chambres. Celles-ci permettent d’accueillir des professionnels des médias1…
contraints de fuir leurs pays respectifs. Ils peuvent séjourner sur place le temps nécessaire à l’obtention d’un statut de réfugié.
ACCOMPAGNER
Les journalistes exilés qui sont abrités à la MDJ bénéficient d’un accompagnement social et culturel (démarches administratives, aides financières et matérielles, accès à des formations, enseignement du français, invitations à découvrir leur pays d’accueil via des visites à caractère culturel et professionnel)… Un suivi qui, si besoin, se poursuit au-delà de leur séjour à la MDJ (domiciliation, hébergement, mises en relations professionnelles,…)
2 – Participer au développement d’une information diversifiée
Les journalistes exilés disposent d’un média web à part entière le permettant de continuer à produire de l’information écrite et audiovisuelle avec le site de l’Oeil de la Maison des journalistes. Créé par la MDJ, ce média donne à chacun l’occasion de s’exprimer selon ses compétences et ses centres d’intérêt.
3 – Contribuer à la sensibilisation des jeunes aux défis d’une information libre
Forte des valeurs qu’elle défend, la MDJ a entrepris de réaliser des opérations de sensibilisation et d’éducation aux médias auprès de la jeunesse, opérations baptisées Renvoyé Spécial et Presse 19. Depuis de nombreuses années, la MDJ va ainsi à la rencontre des collégiens, lycéens, étudiants ou jeunes en difficulté avec l’appui des ministères de l’Education, de la Culture et de la Justice.
Les Etats-Unis négocient avec les Talibans avec l’intermédiaire du Qatar. Ce trio diplomatique agit au détriment du gouvernement afghan, qui subit la gestion américaine des Talibans. Bienvenue dans les méandres de la politique américaine de Donald Trump en Afghanistan et sa gestion du cas Talibans.
Comme tous les français, j’ai été attristée par l’attaque à la préfecture de police de Paris, le jeudi 3 octobre. Mais ma tristesse, peut être, dépasse celle des français, car je suis aussi kurde syrienne. Je me présente toujours comme française d’origine kurde. En Syrie, je n’avais pas le sentiment d’être citoyenne, mais j’en suis devenue en France ; une citoyenne.
Comme tous les français, j’ai été attristée par l’attaque à la préfecture de police de Paris, le jeudi 3 octobre. Mais ma tristesse, peut être, dépasse celle des français, car je suis aussi kurde syrienne. Je me présente toujours comme française d’origine kurde. En Syrie, je n’avais pas le sentiment d’être citoyenne, mais j’en suis devenue en France ; une citoyenne.
Comme beaucoup de ses confrères, Mahamat n’a pas eu d’autre choix que de mettre ses compétences de journaliste au service du régime dictatorial tchadien. Mais une fois sa rédaction quittée, le jeune homme enquête sur les massacres perpétrés dans son pays. Un soir de novembre, c’est la recherche de trop. Mahamat est arrêté.
Un bracelet aux couleurs de "l’Armée Syrienne Libre" au poignet, l’air détaché, Hasan ne parvient pas à se remémorer d’un seul journal «indépendant» en Syrie. «Je suis certain, en tous cas, qu’il n’y avait aucune couverture médiatique de ce qu’il se passait dans le pays.»
Forbidden Stories, plateforme destinée à sécuriser le travail des journalistes, a dévoilé son projet environnemental. Une enquête aux côtés de 30 médias sur le secteur minier, particulièrement répressif à l’égard des reporters. L’occasion de faire le point sur l’une des formes de journalisme les plus menacées ; le journalisme environnemental.
D’un air timide, Mulham s’avance dans la pièce accompagnée de sa voix grave, sa chemise à carreaux et ses espadrilles bleues marines. 'Je me serai fait bien plus beau si j’avais su que j’allais être photographié!'
A l’occasion de la Journée Mondiale de la Liberté de la Presse, la Maison des journalistes et Magnum Photos se sont associés pour l’exposition D’ICI. Le vernissage a été suivi d’une table ronde sur « la liberté de la presse, un enjeu rédactionnel et photographique ». L’opportunité pour Thelma Chikwanha et Rowaida Kanaan de se livrer sur leur condition de journaliste en exil.
Dans mon roman « Métro Alep », publié dès 2016 en arabe à Beyrouth et qui a été nommé au Prix Littéraire d’Abou Dhabi en 2017, Sarah l’héroïne principale, part d’Alep pour visiter sa tante à Paris et se reposer un peu de la guerre. Sarah ne comptait pas rester en France, mais l’augmentation de la violence à Alep et la montée des courants radicaux islamiques la contraignent à rester.