1 – Accueillir et accompagner les exilés
ACCUEILLIR
La Maison des journalistes MDJ dispose, à Paris, d’un immeuble doté de 14 chambres. Celles-ci permettent d’accueillir des professionnels des médias1…
contraints de fuir leurs pays respectifs. Ils peuvent séjourner sur place le temps nécessaire à l’obtention d’un statut de réfugié.
ACCOMPAGNER
Les journalistes exilés qui sont abrités à la MDJ bénéficient d’un accompagnement social et culturel (démarches administratives, aides financières et matérielles, accès à des formations, enseignement du français, invitations à découvrir leur pays d’accueil via des visites à caractère culturel et professionnel)… Un suivi qui, si besoin, se poursuit au-delà de leur séjour à la MDJ (domiciliation, hébergement, mises en relations professionnelles,…)
2 – Participer au développement d’une information diversifiée
Les journalistes exilés disposent d’un média web à part entière le permettant de continuer à produire de l’information écrite et audiovisuelle avec le site de l’Oeil de la Maison des journalistes. Créé par la MDJ, ce média donne à chacun l’occasion de s’exprimer selon ses compétences et ses centres d’intérêt.
3 – Contribuer à la sensibilisation des jeunes aux défis d’une information libre
Forte des valeurs qu’elle défend, la MDJ a entrepris de réaliser des opérations de sensibilisation et d’éducation aux médias auprès de la jeunesse, opérations baptisées Renvoyé Spécial et Presse 19. Depuis de nombreuses années, la MDJ va ainsi à la rencontre des collégiens, lycéens, étudiants ou jeunes en difficulté avec l’appui des ministères de l’Education, de la Culture et de la Justice.
Durant la première semaine d’octobre 2018, un procès fédéral s’est ouvert contre le Président Trump pour obstruction au premier amendement: la liberté d’expression, un des principes fondateurs des Etats Unis. Le demandeur est PEN America, une organisation à but non lucratif qui défend la liberté d'expression, avec l’aide de la Yale Law School.
« Informer dans le monde arabe, à quel prix ? » 3 journalistes ont débattu : Marc Saghié, chef du service Moyen-Orient à Courrier international depuis 1998; Hicham Mansouri, militant pour la liberté de la presse et journaliste marocain exilé en France (ex-résident à la MDJ et collaborateur à notre média) ; Sophie Anmuth, responsable du bureau Moyen-Orient de Reporters sans frontières.
Interviewé par la Maison des journalistes, le responsable du bureau de Tunis de RSF Souhaieb Khayati explique ce qu’est la liberté de la presse en Tunisie. Si les acquis de 2011 en termes de pluralisme et de pluralité d’opinion ne sont pas remis en cause, il pointe l’intrusion de la politique dans les médias privés.
Zaher raconte son histoire avec difficulté: ce n’est pas facile de rappeler les années passées à Alep, l’engagement politique contre le régime de Bachar al Assad, les mois en prison, les tortures, les persécutions, jusqu’à la fuite en Turquie. Un récit très douloureux, que Zaher reconstruit pour la Maison des Journalistes.
Dans la masse de la littérature dédiée au parcours victorieux de l’équipe de France, que n’avons-nous pas lu ? Dans le flot des paroles dites, à cet effet, à travers la télévision et la radio, que n’avons-nous pas entendu ?
L’Etat d’urgence qui dure depuis 2 ans va finir le 18 juillet si le Président Erdogan ne le prolonge pas. Même si l’Etat d’urgence disparaît de la Turquie, avec le nouveau pouvoir octroyé par son nouveau Président, la Turquie a un “Président d’urgence” ce qui est devenu une situation normale.
Mardi 26 juin est la journée “anniversaire” de l’entrée en vigueur (à dater du 26 juin 1987) de la Convention contre la torture par les Nations Unies. Une journée de sensibilisation à une plaie qui ne connaît ni patrie, ni frontière. Nommer l’ennemi devient compliqué: la pratique de la torture est tout aussi commune aux Etats-Unis qu’à l’Indonésie et s’applique tant aux soldats qu’aux civils.
Lorsque l’on parle de la liberté de la presse, on pense dans un premier temps aux journalistes, aux dessinateurs de presse, aux reporters. Ceux dont le travail consiste à manier l’information. Néanmoins, il y a ceux qui sont le vecteur de cette information.
61 voix contre 21. Voici le résultat du vote de la proposition de la loi "Secret des Affaires" adoptée jeudi 14 juin à l’Assemblée. Si elle n’est pas la première loi controversée de la République En Marche, la directive sur le secret des affaires alarme la sphère journalistique.
Depuis tout petit, j’aime le football. Je suis supporteur du club de football de Fenerbahçe. C’est peut-être mon seul point commun avec le président turc Recep Tayyip Erdogan.