Cette dernière génération de Maghrébins est plus véhémente, elle se sent forte dans le pays de l'autre. Elle recherche les ruines, déterre les cadavres des ancêtres et ne trouve rien, les tombes sont vides.…
Ils ignorent qu'ils sont dans la profanation. Ils recherchent le père, les ancêtres, les saints, ils recherchent Dieu. Le plus souvent, on enterre les morts en terre d'Islam - la mort est communautariste, nationaliste- Un peuple qui n'enterre pas ses morts à proximité, est un peuple guetté par la perversion. Les morts sont bénéfiques pour les vivants, ils sont morts pour être aimés. Sont garants de symbolique et de beaucoup d'amour. En l'absence de ce bel héritage, certains vont se radicaliser, parfois même sombrer dans le terrorisme en bande ou sous la forme de loups solitaires. Dans leur pérégrinations ils passent le plus souvent par la case petite ou grande délinquance (de la loi du père qui ne leur a pas laissé grand chose, ils passent au pire). Du père au pire. Et enfin une petite minorité se découvre en très peu de temps une passion sans limite pour le père du pire. Du père au pire, et du pire au père du pire. Jusqu'au-boutistes, ils sont Kamikazes, se mettant au service d'un dieu assoiffé de sang et de drames. Ils veulent inscrire une hystoire en lettres de sang en passant sur le cadavre des autres. Nous livrent une image christique. C'est une forme de christianisation de l'Islam. Un Islam qui est du côté du démontrable. La Saint-Thomatisation de cette religion est en marche : une conception bouchère de l'Islam. Un corps déchiqueté par çi, une tête par là. Des bruits d'explosion, de déflagration et de mitraille pour réveiller un dieu mort. Ils jouent dans la scène des dieux. Le tragique c'est le fatum, le destin des dieux. Ils sont pervers ses nouveaux dieux au double visage sanglant et bovin.
C'est ce que je mets en lumière dans mon livre : Le Pervers, Le sexe Et la société. Malek Gouni
A PROPOS DE LA MORT D'YLAN
Un enfant est tué ! Un enfant est tué par le père. Qui est ce père pervers tueur d'enfants ? Ce père est à la fois imaginaire et réel. Les deux se confondent en un seul. C'est tout d'abord Bachar El Assad (El Assad, un autre lion tueur d'enfants, de nouveau-nés). Il massacre son peuple depuis 4 ans. La politique c'est le pouvoir de donner la mort ! En second lieu Daesh, ses hommes assassinent, kidnappent et violent les femmes-enfants, ils égorgent les hommes et font table rase du passé, de l'histoire et des ruines. Ils ont violé la reine de Zenobie et tué, détruit le dieu Baal, dieu des opprimés. Ils annoncent le retour du père réel , le père de la horde primitive, Daesh c'est Dahis et El Ghabra, la guerre des tribus de l'Arabie Antique. L'enfant Aylan était venu se réfugier dans les bras de la mère Europe, la princesse Europe, qui a trop tardé à l'accueillir, elle palabre trop et oublie les enfants. Aylan à connu une fin tragique englouti par la mer. Il rejoint la longue liste des enfants victimes de barbarie : Phan Thi Kim Phuc, la Vietnamienne brûlée au napalm, le petit Palestinien Mohamed, les enfants d'Ozar Hatorah et Ilan Halimi. L'extrême droite et la droite dure n' ont pas le choix. Être du côté de la vie, de l'amour, de l'humanité, ou être du côté de la honte, de l'opprobre, du côté de Dahis (l'écraseur), l'égorgeur, le barbare. Dreyfusard ou anti-Dreyfusard, barbare ou anti-barbare... Être ou ne pas être, telle est la question !
Cette histoire d'un enfant maltraité ou tué provoquant une grande émotion dans le monde entier et les manifestations qui ont suivent sont l'!expression d'un fait universel dans l'espèce humaine. Ce fait décelé par Freud et nommé par : Le fantasme inconscient d'un enfant est battu, Un enfant est battu par le père. Fantasme normalisant qui a traversé l'inconscient de tout un chacun.u[
Nous faisons le deuil en vociférant contre la mort. Nuit debout sur la même place de la république qui a servi pour les derniers grands recueillements. Grèves, manifestations et casses, dont le fondement est de plus en plus douteux. Ces incidents qui s'aggravent de jour en jour, tentent inconsciemment de nous faire oublier la violence cataclysmique, l'horreur exceptionnelle qu'a visé le terrorisme
Nous faisons le deuil en vociférant contre la mort. Nuit debout sur la même place de la république qui a servi pour les derniers grands recueillements. Grèves, manifestations et casses, dont le fondement est de plus en plus douteux. Ces incidents qui s'aggravent de jour en jour, tentent inconsciemment de nous faire oublier la violence cataclysmique, l'horreur exceptionnelle qu'a visé le terrorisme