Je continue de charger mon son sac à dos pour marcher dans le passé comme ici de Gentioux Pigerolles au Mont Gargan afin de m'ouvrir de nouveaux horizons.
Et pourtant mes cousins Iban et Fanchon me l'ont offert en Euzkadi (appellation certifiée 1936-1937). Or dans cette nouvelle " bible " : " le Littoral aquitain " d' Élisée Reclus annoté par Jean-Jacques Taillentou, un quidam signale que ce vin des sables a " le bouquet et la saveur des vins de Bordeaux et la générosité du Bourgogne ".
Dans le livre " Le littoral aquitain " annoté et présenté par Jean-Jacques Taillentou, Élisée Reclus précise [...] la Leyre, la rivière la plus considérable du plateau des Landes, a de tout temps renfermé une masse d'eau assez puissante [...] pour maintenir une large ouverture au bassin landais
La première cistude découverte par Xebo évoluait dans un havre de paix : le Marais d’Orx. Puis je les ai croisées au bord du courants landais avant de les apercevoir aux parcs des musées de la paix de Taipei et de Gernika.
Tout simplement parce qu'elle est la vie historiée, oubliée par ceux qui ont subi ou l'esclavage ou le colonialisme atroce de ces forcenés du mal absolu !
Les différentes rencontres du hasard nous ont livré une histoire familiale espagnole perdue en septembre 1936. L'année suivante, Guernica, ne fut que le prolongement monstrueux du crime de ces fascistes ordinaires, " militaires et religieux associés "
Avec Jean-Mi, nous venions d'achever le tour complet du lac d'Aureilhan et des marais du courant de Sainte-Eulalie où nous avions tant pataugé à la nuit tombante, lorsque nous sommes tombés nez-à-nez sur ces panneaux disséminés ça-et-là, tout au long de notre déambulation pédestre landaise !
Cette randonnée camboarde a dévoilé une intrigante inscription que nous avons fini par déchiffrer à Épineuil-le-Fleuriel dans le Berry. Alain-Fournier (pseudonyme d'Henri-Alban Fournier) était né le 3 octobre 1886. Il est " mort pour rien " lors de la boucherie industrielle de 14-18, il avait alors 27 ans. Il avait déjà écrit Le Grand Meaulnes.
J'ai souvent arpenté cette banlieue si décriée par les " petites frappes bourgeoises " qui pérorent sur ces lieux qu'ils ne connaissent pas. J'ai habité Nanterre, Enghien et Villepinte. J'ai terminé ce tour avec un authentique explorateur tremblaisien : Mikel !
Cette traversée communarde de Paris, il faut la faire seul pour profiter de l'histoire de ces lieux. Mais je dois beaucoup à Philippe qui nous a instruits ce jour-là puis m'a gentiment laissé sa documentation, Daniel notre cinéaste habituel et à Dominique pour avoir organisé ces rencontres.
C'est un enchaînement de concours de circonstances qui allait déclencher cette enquête qui avait débuté en France avant de rebondir en fin de randonnée au club des anciens de Biel