Il y a 25 ans, la France célébrait ses champions sur les Champs-Elysées et croyait fermement à des lendemains qui chantent sur le thème black-blanc-beur. Aujourd'hui, la police tue encore des Arabes et des Noirs et les banlieues se sont embrasées. Rien n'a changé en bien, les choses ont même empiré à bien des égards.
Depuis le vote par le RN de la motion de censure déposée par la NUPES, le débat politique s'est focalisé sur ce fait. Pourtant, ce qui importe vraiment est bien le fond de ce qui était à censurer. À l'heure du retour de l'inflation, comment la gauche peut-elle repartir à l'offensive ?
La déception et l'inquiétude sont grandes après les résultats du 1er tour de l'élection présidentielle. Pourtant, le score de Jean-Luc Mélenchon ainsi que la mobilisation dans les quartiers populaires sont porteuses d'espérances, à condition de saisir l'opportunité qui se présente à nous.
L'affaire McKinsey a relancé le débat sur le recours aux cabinets de conseils et ses effets sur l'action publique. Une bonne manière de réfléchir aux pistes de solutions pour sortir de cette ornière.
Éric Zemmour est partout, tout le temps, dans presque tous les médias. Il est celui à propos duquel il faut se positionner, celui qui fixe le débat politique avec ses outrances. Plutôt que discuter de ses multiples sorties, il parait plus intéressant et pertinent de se demander pourquoi les médias lui courent derrière à ce point et mettent en lumière des idées fascistes.
En cette dernière rentrée politique avant la campagne présidentielle, les thèmes identitaires occupent largement l'espace médiatique. De quoi nous inquiéter à gauche tant la bataille culturelle semble se mener sans nous et favoriser les sujets sur lesquels l'extrême-droite et la droite extrême sont les plus à l'aise.
En s'affichant avec une robe « Tax the rich » au MET Gala, Alexandria Ocasio-Cortez a fait le buzz. Pourtant, derrière l'écume du coup d'éclat se niche un vrai questionnement sur la stratégie économique à mener pour rompre avec le capitalisme. Taxer les grandes fortunes et le capital est confortable mais est-ce vraiment ce qui permet d'être radical ?
Depuis plusieurs années, la place prise par l'institution policière est de plus en plus grande si bien que passer par la place Beauvau est devenu l'un des meilleurs accélérateurs de carrière politique. Derrière cette dynamique se niche avant tout la mutation du néolibéralisme et l'extension du domaine autoritaire.
S'il y a bien une notion qui a fait florès depuis quelques temps c'est celle de bienveillance. Consubstantielle des nouveaux modes du management néolibéral elle empêche de bien comprendre les processus de domination. Il est donc urgent de le déconstruire pour lui substituer la solidarité.
Lutter contre les théories du complot et contre ceux qui les fabriquent ne se départit effectivement pas de cette obligation simple mais souvent négligée : réfléchir au niveau des structures et mener ce qui s’apparente bel et bien à une forme de bataille culturelle.