Depuis quelques temps, de nombreuses tribunes pour évoquer l'union des gauches en vue de 2022. Cette union ne sera pas chose aisée et j'apporte ici ma modeste contribution à cette discussion en centrant le propos sur la question institutionnelle, seule à même selon moi de rassembler le pôle de centre-gauche et celui de gauche.
Depuis un peu moins d'un mois, la France est confinée en raison du nouveau coronavirus. La vie du pays ne tournant qu'autour de ce sujet ou presque, le traitement médiatique et politique du non-confinement est alors devenu un formidable objet d'analyse.
Alors que vient de se dérouler le 30ème anniversaire de la chute du mur de Berlin et que les révoltes éclatent un peu partout sur la planète, il devient chaque jour plus urgent d'ouvrir le livre noir du capitalisme et d'en faire le décompte macabre. Pour mieux renforcer un internationalisme plus que jamais nécessaire en ces temps troublés.
Dimanche dernier s'est tenue la marche contre l'islamophobie, celle-ci a rassemblé plusieurs milliers de personnes et est indéniablement une réussite. Il faut toutefois amplifier le mouvement pour faire converger les différentes luttes et éviter la multiplication des impasses.
Si cela fait des années, voire des décennies, que le musulman est devenu un bouc émissaire commode pour une classe politique et médiatique afin de dissimuler les problèmes économiques et sociaux, la haine a, depuis quelques semaines, franchi un seuil inquiétant. La récente attaque de la préfecture de Paris est venue définitivement ouvrir les vannes de la haine à l'encontre des musulmans.
Il y a quelques semaines a été publié ce qui, selon certains, devait être une déflagration pour Donald Jr. Trump. Pourtant le rapport Mueller n'a rien été de tout cela, retour sur l'hystérie qui s'est emparée de bon nombre de personnes sur ce sujet pendant plus de deux ans.
Alors que les progrès de l'intelligence artificielle et de la robotique ne cessent de croître, il se pourrait bien que ceux-ci finissent par mettre un terme au capitalisme en supprimant la dissociation entre la propriété du capital et du travail. Mais est-ce que ceci serait une si bonne chose ?
Déjà présente dans le 1984 d'Orwell, la société de la surveillance semble désormais avoir atteint la sphère du réel. Dans cette optique, la question de la mise en scène de nos vies n'est pas la moindre et participe pleinement du processus d'aliénation placé au coeur du capitalisme.
Il y a un peu plus de vingt ans, l'euro entrait en vigueur. Alors qu'il devait constituer une forme d'apogée de la construction européenne, il s'est rapidement révélé être un fiasco dont le désastre ne cesse pas d'empirer.
Alors que le groupe ADP va bientôt être privatisé, retour sur cette tendance aux privatisations qui est révélatrice d'une mise à mal de l'intérêt général en même temps qu'un moyen d'arroser les copains.